La Tunisie mise sur ses infrastructures routières pour booster son économie et désenclaver ses régions. Avec l’appui de partenaires comme la Banque africaine de développement (BAD), le pays vient de franchir une nouvelle étape dans ce processus. En outre, le Parlement tunisien a validé un prêt de 80,16 millions d’euros, destiné à financer la troisième phase du Programme de modernisation des infrastructures routières.
Ce programme, qui s’inscrit dans la stratégie globale de développement du réseau routier national, vise d’abord à corriger les faiblesses structurelles du réseau existant (routes devenues étroites, usées, parfois impraticables, inadaptées aux besoins économiques actuels). Selon la presse locale, les travaux prévus entre 2025 et 2030 ciblent les zones rurales et agricoles, souvent pénalisées par un mauvais accès aux marchés et aux services de base.
Au-delà de la rénovation des chaussées, c’est l’intégration territoriale qui est en jeu. Améliorer les liaisons routières permettra de mieux connecter les zones à fort potentiel agricole, d’encourager les investissements dans l’intérieur du pays et de stimuler les échanges avec des voisins. Le projet s’inscrit aussi dans une volonté de réduire les inégalités régionales, en rendant certaines régions plus accessibles et attractives pour les entreprises.
Le financement approuvé par la BAD reflète la confiance des bailleurs de fonds dans les capacités de la Tunisie à mener à bien ses projets d’infrastructures. Ce n’est pas la première fois que la BAD soutient le secteur routier tunisien, mais cette phase 3 marque une montée en puissance, avec des objectifs plus larges et une approche plus intégrée. Le prêt servira à moderniser les tronçons critiques, renforcer la sécurité routière et favoriser l’entretien durable du réseau.
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