Les infrastructures souterraines, telles que les tunnels, sont des éléments essentiels pour améliorer la gestion de la circulation dans les grandes agglomérations. Ces ouvrages permettent de fluidifier le trafic en éliminant les contraintes dues aux routes saturées en surface. Grâce à leur conception, ils offrent une alternative efficace aux embouteillages, contribuant ainsi à une meilleure mobilité urbaine.
Le projet de construction d’un tunnel ferroviaire de plus de 3 km à Rabat, dans le cadre de la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech, entre dans une phase décisive. Le groupe chinois Sinohydro, filiale de PowerChina, est chargé des travaux, ayant démarré le 10 mai la réalisation de la structure principale du tunnel. Ce projet s’inscrit dans un plan d’extension ambitieux du réseau ferroviaire marocain, visant à renforcer les capacités de transport à l’échelle nationale.
Le tunnel, d’une longueur de 3300 mètres, reliera l’oued Bouregreg à la station Rabat Agdal. Sa conception comprend un monotube à double voie de 2750 mètres, une section non couverte de 50 mètres, et une tranchée couverte à 4 voies sur 500 mètres. Ce projet devrait jouer un rôle structurant dans l’amélioration des infrastructures ferroviaires du pays, avec une mise en service prévue pour 2028.
Les travaux ont été accélérés grâce à l’utilisation d’un procédé innovant dans le contexte marocain. Après avoir reçu l’ordre de service en décembre 2024, l’entreprise Sinohydro a entamé les préparatifs en avril 2025, permettant ainsi de respecter les délais pour un ouvrage destiné à faciliter le transport dans la capitale et au-delà. Ce tunnel devrait également contribuer à la modernisation du réseau en vue des événements majeurs à venir, comme la Coupe du Monde 2030.
Laisser un commentaire