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Accident de circulation au Bénin : Les drames se multiplient malgré le renforcement des contrôles routiers

Photo Présidence du Bénin

Un accident de circulation mortel est survenu le dimanche 8 juin 2025 à Ouèssè dans le département des Collines. Une collision entre deux motocyclistes a causé la mort d’une personne et fait plusieurs blessés graves. Un énième accident qui relance la problématique des contrôle routiers.

Selon les premières informations, l’un des deux conducteurs aurait transporté trois passagers, une surcharge qui pourrait être à l’origine du drame. Les blessés ont été rapidement évacués vers un centre de santé. Une enquête est en cours afin d’établir les circonstances exactes de l’accident. Ce nouveau drame intervient une semaine après un autre accident dans la même région, à Dassa-Zoumè. Le dimanche 1ᵉʳ juin, un accident impliquant un bus de transport en commun et un camion transportant du bétail, survenu aux premières heures de la journée à Gankpintin, a fait au moins cinq morts et vingt et un blessés. Le chauffeur du bus compte parmi les victimes.

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Face à cette recrudescence alarmante des accidents, la police républicaine n’est pas restée inactive. Elle intensifie ses actions de prévention et de répression. Depuis le début de l’année 2025, une série de mesures a été mise en œuvre pour assainir la circulation routière. Parmi celles-ci : la verbalisation systématique des surcharges et des véhicules défectueux, le contrôle rigoureux des vitesses à l’aide de radars, ainsi que de nombreuses séances de sensibilisation dans les villes et le long des corridors.

Pour la période allant du 6 mai au 4 juin 2025, 5025 infractions ont été recensées sur les routes béninoises. L’excès de vitesse arrive en tête avec 2481 cas, suivi du non-respect des feux tricolores (620 infractions). Le non-respect des règles de stationnement, l’usage du téléphone au volant, l’alcool, la fatigue et l’inattention sont autant de facteurs qui continuent de provoquer des drames.

La police républicaine appelle tous les usagers à une vigilance accrue et à une stricte observance du code de la route, notamment la limitation de vitesse fixée à 50 km/h en agglomération et 90 km/h sur les corridors, sauf dans les zones d’agglomération où la vitesse maximale demeure 50 km/h. « La sécurité routière est l’affaire de tous », rappelle-t-elle, en exhortant chacun à contribuer à la protection des plus vulnérables que sont les enfants, les personnes âgées, les cyclistes, les malvoyants et les personnes à mobilité réduite.

4 réponses

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Qu’attendez-vous comme résultat quand les chauffards et les motocyclistes se laissent conduire par leur moto avec sa force brutale?
    L’idée de tout conducteur de voiture ou moto est de sortir de sa maison et retourner « Sain et Sauf » en prenant toutes les dispositions et précautions nécessaires et respecter les règles de circulation routières où elles sont appliquées.
    En invoquant les forces obscures, bonnes pour protection n’est une license de rouler à 120km/heure quand les panneaux routiers affichent de rouler à 70km/heure.
    Malheureusement les forces obscures ou bonnes n’iront pas vous protéger contre les dangers de circulation conjurés par les chauffards et les motocyclistes eux-mêmes quand ces derniers désobéissent aux règles de circulation.

  2. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Moi.. je vois la dimension métaphysique de ces choses
    Dans un pays..ou on invoque des for ces obsc ures à tout bout de champs.. cela déclenche..des ondes maléf iques..dont nous voyons les effets

  3. Avatar de Romain
    Romain

    Le permis béninois. c’est une blague. De plus, les conducteurs de véhicule à moteur se croient dans la savane. Pas de contrôle technique des véhicules digne de ce nom. On voit la résultante de tout cela.

  4. Avatar de Tchité
    Tchité

    Les routes, surtout à l’intérieur du pays ne sont pas du tout bonnes, même si sous Talon, il y a amélioration, on n’est pas du tout en passe de se féliciter, car selon les normes internationales, on est très en arrières. La police seul ne saurait régler ce problème. En tout ca, moi, je ne voyage plus la nuit où c’est plus risqué, à cause de la faible visibilité sur les voies.

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