Les Forces spéciales béninoises ont conduit deux opérations entre le 24 et le 28 juin 2025 dans le nord du pays, dans le cadre de la lutte en cours contre les groupes armés actifs dans la région frontalière. Ces interventions font suite à une série d’attaques enregistrées ces derniers mois dans les départements de l’Alibori et du parc W.
Le 24 juin, une unité des Forces spéciales a mené une opération dans l’Alibori. L’intervention a abouti à la destruction d’un site occupé par un groupe armé. Six individus ont été neutralisés et un stock d’armes a été saisi. Aucun militaire n’a été blessé au cours de cette mission. Quatre jours plus tard, une seconde offensive a été lancée contre une installation en cours d’édification dans une zone frontalière. Cette structure, selon les sources sécuritaires, devait servir de point d’appui à de futures incursions. Des armes et des motos ont été récupérées sur place. Plusieurs éléments armés ont été neutralisés. Aucun soldat béninois n’a été touché au cours de l’opération.
Une réponse à une série d’attaques récentes
Ces actions interviennent dans un contexte marqué par des incidents sécuritaires récurrents. Le jeudi 17 avril 2025, deux positions militaires béninoises ont été prises pour cible dans la région des chutes de Koudou, à l’intérieur du parc W. Le porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Vincent Honfoga, avait alors confirmé l’attaque sans fournir de bilan, indiquant qu’un ratissage aéroterrestre était en cours. Un bilan fourni par les autorités faisait état de 54 soldats tués dans ce secteur au cours des derniers mois. Le porte-parole du gouvernement avait alors souligné les limites logistiques et la nécessité de renforcer la coopération régionale dans la lutte contre les groupes armés actifs au Sahel.
Trois mois plus tôt, le 10 janvier 2025, une embuscade au point dit « Point Triple », situé à la frontière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, avait causé la mort de 28 militaires béninois. Cette attaque, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM).
Opération Mirador : une réponse militaire à une menace persistante
Face à l’extension de la menace vers le sud, le gouvernement béninois a lancé l’opération « Mirador » en janvier 2022, mobilisant près de 3 000 hommes. Un recrutement complémentaire de 5 000 soldats a été décidé dans les mois suivants, pour renforcer le dispositif dans les zones à risque.
Les opérations du 24 et 28 juin confirment la stratégie militaire engagée par les autorités béninoises pour sécuriser le nord du territoire. Elles s’inscrivent dans un effort plus large visant à endiguer la progression des groupes armés qui opèrent depuis les territoires voisins du Burkina Faso et du Niger.




Et si on envoyait ces rupturiens qui saoulent ici au front en premieres lignes
Un paquetage…aux sieurs paul ahehenou ronsard monwé paysan le plombier…et hop direction les trois frontieres
Je vous encourage
Bravo et félicitations à nos FDS.
Aziz le Gitan vient au moins dire un merci aux FDS qui protègent nos frères résidents au Nord
Attention, est tombé (e) dans le piège de ce me semble être : « un publi-reportage « 😡😡😡
Pauvre con…on attend ton reportage et/ou celui de sossoukpe et son ami sonangnon
Ronsard , ta mère c.o.n😜