Les vendeuses des marchés urbains modernes de Cotonou devront s’acquitter d’une redevance journalière à compter du 1er juillet 2025. L’annonce a été faite le 15 juin, lors de la cérémonie marquant le premier anniversaire du marché de Cadjèhoun. Selon l’Agence nationale de gestion des marchés (ANaGeM), cette redevance s’élèvera à 600 FCFA par jour.
La directrice de l’agence, Eunice Loisel, a indiqué que les modalités spécifiques d’application seront précisées prochainement. Pour le moment, cette mesure ne concerne pas les bouchers, poissonniers et commerçants opérant en dehors de la ville de Cotonou. L’ANaGeM justifie cette tarification par les besoins liés à l’entretien, à la sécurité et à la propreté des infrastructures. Les marchés concernés ont été construits dans le cadre du programme gouvernemental de modernisation des équipements marchands.
Tarifs dans les marchés modernes régionaux
L’agence a également communiqué les montants applicables aux marchés modernes situés en dehors de Cotonou. Dans les marchés à animation hebdomadaire, la redevance sera de 1 600 FCFA par jour. Ce montant comprend les frais liés à l’eau et à l’électricité. Pour les marchés à animation périodique, généralement tous les quatre ou cinq jours, le tarif est fixé à 1 200 FCFA. Des précisions complémentaires seront apportées sur la catégorisation de chaque marché ainsi que sur les tarifs spécifiques à certaines localités comme Cococodji, Azovè, Natitingou et Glazoué.
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