Les tensions entre Israël et l’Iran ont brusquement basculé dans une confrontation directe après qu’une frappe israélienne a visé un site en territoire iranien, marquant une rare escalade ouverte entre les deux puissances. Cette opération a provoqué une réponse immédiate de Téhéran, qui a tiré plusieurs missiles sur des villes israéliennes. L’échange militaire, inédit dans son intensité, intervient dans un contexte de rivalité régionale prolongée, sur fond de préoccupations autour du programme nucléaire iranien. Alors que la communauté internationale appelle à la retenue, les risques de dérapage incontrôlé préoccupent de plus en plus les chancelleries, inquiètes de voir le conflit s’élargir au-delà des deux États concernés. C’est dans ce contexte que l’Iran a accusé l’Etat hébreu de « crime de guerre«
Accusations de « crime de guerre »
Le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé lundi qu’un établissement hospitalier, situé dans l’ouest du pays, avait été la cible d’une frappe israélienne. « L’hôpital Farabi, situé dans la ville de Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran, a été visé par les attaques agressives du régime israélien », a déclaré Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère. Selon les autorités iraniennes, cette attaque constitue « une violation flagrante du droit international et un crime de guerre ».
Des médias iraniens avaient précédemment évoqué une frappe israélienne visant un atelier à proximité du centre hospitalier, précisant que les dégâts causés à l’hôpital étaient considérables. Cette accusation intervient dans un contexte où les échanges de tirs et de menaces ont ravivé les tensions, notamment après la riposte militaire iranienne sur des zones urbaines en Israël.
Appels à la désescalade depuis l’Iran et à l’international
Face à cette spirale, plusieurs figures de la société civile iranienne ont lancé un appel à la fin des hostilités. Dans une tribune parue dans Le Monde, les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ainsi que les cinéastes Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof, ont exhorté à une sortie du cycle de la violence. « La poursuite de l’enrichissement d’uranium et la guerre dévastatrice entre la République islamique et le régime israélien ne servent ni les intérêts du peuple iranien ni ceux de l’humanité », écrivent-ils, accompagnés d’autres membres de la société civile.
À l’échelle diplomatique, la Russie et la Turquie ont également exprimé leurs préoccupations. Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont plaidé, lors d’un échange téléphonique, pour une « cessation immédiate des hostilités », appelant à régler les différends par des moyens exclusivement diplomatiques. Le Kremlin a souligné que les deux chefs d’État partagent une « profonde inquiétude face à l’escalade » et privilégient la négociation, y compris concernant le dossier nucléaire iranien.
Un climat régional sous haute tension
La multiplication des attaques, qu’elles soient directes ou indirectes, augmente la pression sur une région déjà marquée par des conflits persistants. Si Téhéran accuse Israël d’avoir violé les principes fondamentaux du droit humanitaire en s’en prenant à des infrastructures civiles, Tel-Aviv, de son côté, justifie ses opérations par des considérations de sécurité nationale et de dissuasion stratégique.
Dans ce contexte, la communauté internationale peine à imposer une médiation efficace. La confrontation entre l’Iran et Israël, bien que vieille de plusieurs décennies, semble aujourd’hui atteindre un degré de gravité inédit, d’autant que les deux camps disposent d’une capacité militaire étendue et que le différend dépasse les seules considérations territoriales ou sécuritaires.




Exactement, le plus écœurant c’est la mauvaise foi des soutiens d’Israël, alors que depuis très longtemps c’est Israël l’agresseur allant jusqu’au génocide.
bref…
Depuis 1947, l’Histoire du « peuple élu » est jalonnée de crimes de guerre, perpétrés par eux.
La Shoa n’excuse pas tout