L'Iran bombarde à son tour Israël, vers une escalade totale ?

Lorsque des dizaines d’avions israéliens ont survolé discrètement l’espace aérien iranien dans la nuit du 13 juin, les autorités de Téhéran n’avaient pas encore mesuré l’ampleur de l’offensive baptisée Rising Lion. Ce raid, méticuleusement préparé, a ciblé des sites parmi les plus sensibles du pays, dont les installations nucléaires de Natanz et Fordow, ainsi que des infrastructures militaires stratégiques. Des figures majeures de la Garde révolutionnaire, telles que le général Hossein Salami, auraient également été visées. En amont de ces frappes, des agents israéliens auraient neutralisé les systèmes de défense aérienne iraniens, facilitant l’intervention d’environ 200 chasseurs.

Ce coup de force, présenté par Benyamin Netanyahu comme une initiative destinée à éliminer une menace imminente, a bouleversé les équilibres régionaux déjà précaires. L’offensive, qualifiée par Téhéran d’« acte de guerre », a ouvert une séquence imprévisible et tendue, dans laquelle les avertissements diplomatiques peinent à contenir la dynamique de confrontation.

L’offensive iranienne : missiles et avertissements

Quelques heures après l’annonce de l’opération israélienne, l’Iran a activé ce qu’il a appelé Severe Punishment, une contre-offensive coordonnée mêlant drones d’attaque et missiles balistiques. Plus d’une centaine de projectiles ont été lancés en direction d’Israël, visant notamment les régions de Tel Aviv et Jérusalem. Les sirènes ont retenti dans l’ensemble du territoire israélien, forçant les habitants à se confiner dans des zones de sécurité. Des explosions ont été signalées dans plusieurs quartiers, et des colonnes de fumée ont été aperçues depuis les grands centres urbains.

Bien que les systèmes de défense israéliens, dont le Dôme de Fer, aient intercepté une partie importante des attaques, plusieurs engins auraient franchi les lignes de protection, provoquant des dégâts localisés. L’armée israélienne a rapidement appelé la population à ne pas quitter les abris sans autorisation formelle. Cette mobilisation de grande ampleur traduit le niveau d’alerte maximal dans lequel est plongé l’État hébreu, désormais confronté à la possibilité d’une guerre en plusieurs actes.

Parallèlement, l’agence iranienne Mehr a rapporté l’interception d’un drone israélien au-dessus de la ville de Qom, au sud de la capitale. Selon les autorités locales, les défenses anti-aériennes stationnées sur place auraient détruit l’engin. Cet épisode, bien que secondaire au regard des frappes principales, illustre l’intensité des opérations engagées dans les deux camps, et la multiplicité des théâtres d’intervention.

La communauté internationale sous tension, l’escalade semble inévitable

Alors que les capitales occidentales appellent à un cessez-le-feu et à la reprise des canaux diplomatiques, les positions semblent irréconciliables. D’un côté, Israël revendique le droit d’agir pour empêcher l’Iran de développer des capacités nucléaires militaires. De l’autre, Téhéran présente ses frappes comme une légitime défense face à ce qu’il considère comme une agression ciblée contre sa souveraineté et ses cadres militaires.

Ce nouvel affrontement marque une étape critique dans la rivalité israélo-iranienne, déjà alimentée ces derniers mois par des escarmouches indirectes en Syrie, au Liban et en mer Rouge. La multiplication des zones de friction pourrait entraîner d’autres acteurs régionaux dans une logique de confrontation directe, à commencer par le Hezbollah ou des milices pro-iraniennes actives en Irak et au Yémen.

Le risque d’un débordement généralisé est désormais bien réel. Les réactions modérées de certains alliés traditionnels n’ont, pour l’instant, pas permis de freiner l’engrenage des représailles. La simultanéité des frappes, l’implication de figures militaires de haut rang et la mise en alerte généralisée des populations civiles témoignent d’un seuil franchi. Sans signal clair d’un apaisement à court terme, l’hypothèse d’un conflit durable entre deux puissances régionales nucléarisées de facto prend de l’épaisseur.

4 réflexions au sujet de “L'Iran bombarde à son tour Israël, vers une escalade totale ?”

  1. On pourra dire que Trump aura copieusement merdé !
    Zélensky s’attaque à la triade nucléaire russe et Tump dit qu’il est pas au courant.
    Netanyahou génocide des goys à tour de bras, tape l’Iran et se permet en plus d’inviter Trump « à la fête »

    Et ce gros sac de golfeur à deux balles les laissent faire !
    Soit il est au courant de rien et les deux se paient copieusement sa fiole
    Soit il laisse ces deux clowns provoquer la troisième mondiale sans bouger.

    Dans les deux cas, TRUMP est nul à hiech. Il est responsable et coupable de ce qu’il se passe. Coupable de non-assistance à planète en danger.

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  2. « israel » se croit tôt permis.: effacer de la Terre, le Peuple Palestinien, museler l Iran, après avoir « acheter le silence des pouvoirs arabes traîtres à leurs Peuples ». Mais , mais, peuvent ils contenir cette révolte qui couve parmis les Peuples de la région ? Qu’il fasse attention, car aucun israelien ne se sentira en sécurité en Israel même et ailleurs dans le monde..l’avenir nous le prouver!!!!

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