L’Algérie franchit une nouvelle étape dans le développement de son industrie ferroviaire. Un accord vient d’être signé entre l’entreprise algérienne Cital SPA et la société belge John Cockerill, dans le but de lancer la production de locomotives sur le sol national. Ce projet marque une première dans l’histoire industrielle du pays.
D’après nos confrères d’algerie-eco, le partenariat a été conclu avec l’appui de la Compagnie des transports algériens. Il vise non seulement à produire des locomotives localement, mais aussi à structurer une véritable filière ferroviaire autour de cette activité. Selon les signataires, le projet comprend un volet important de transfert de compétences et de technologies.
La production locale permettra à l’Algérie de réduire sa dépendance aux importations dans ce secteur stratégique. Elle pourrait également offrir des débouchés à l’exportation dans la région nord-africaine et au-delà, à moyen terme. Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large de diversification économique, engagée par les autorités algériennes. Le gouvernement souhaite renforcer l’industrie nationale, créer des emplois qualifiés et valoriser les partenariats technologiques avec des acteurs internationaux.
La société belge John Cockerill apporte à ce projet son expertise technique et son expérience dans l’ingénierie ferroviaire. Pour Cital SPA, cette collaboration représente une opportunité pour monter en compétence et s’aligner sur les standards internationaux. Le projet devrait être déployé progressivement, avec une première phase axée sur l’assemblage local, suivie d’une montée en puissance vers une fabrication plus intégrée. À terme, cela pourrait contribuer à moderniser le réseau ferroviaire algérien tout en renforçant l’outil industriel du pays



