Maghreb: les deux rivaux dans le top 5 des puissances africaines (prévisions FMI)

Les économies africaines connaissent des trajectoires contrastées, portées tantôt par les matières premières, tantôt par des stratégies de diversification. Sur un continent où les modèles économiques demeurent hétérogènes, certaines nations parviennent à tirer leur épingle du jeu en combinant réformes internes et intégration régionale. Cette dynamique reflète les mutations profondes à l’œuvre dans une Afrique en quête de souveraineté économique, d’industrialisation maîtrisée et de rayonnement stratégique.

Le Maroc, selon les prévisions du Fonds monétaire international pour l’année 2025, atteint la cinquième place des économies africaines, avec un PIB estimé à 165,8 milliards de dollars. Ce classement met en lumière non seulement la performance macroéconomique du Royaume, mais également sa transformation progressive en acteur de poids dans les chaînes de valeur continentales.

Un positionnement stratégique au fil des années

Ce rang n’est pas le fruit d’une conjoncture exceptionnelle, mais le résultat d’une transformation économique enclenchée depuis plus d’une décennie. Le Maroc a progressivement rompu avec une dépendance excessive aux ressources naturelles pour embrasser une logique de diversification sectorielle. L’industrialisation, les services financiers, l’agro-industrie ou encore les énergies renouvelables forment aujourd’hui les piliers de cette économie plus résiliente.

Les choix opérés par les autorités ont permis au pays d’absorber relativement mieux les chocs successifs – crise sanitaire, guerre en Europe, aléas climatiques – grâce à une combinaison d’ouverture contrôlée, de réforme de l’administration économique et d’investissement massif dans les infrastructures stratégiques.

Une ambition panafricaine affirmée

Au-delà des chiffres, le Maroc se distingue par une volonté d’inscription durable dans les logiques d’intégration africaine. La montée en puissance de Casablanca Finance City comme hub régional, ou encore l’expansion de grandes entreprises marocaines vers l’Afrique de l’Ouest, traduisent une diplomatie économique active.

Le projet de gazoduc Afrique Atlantique, en partenariat avec plusieurs États, incarne cette approche de coopération sud-sud. De même, le rôle joué par le Royaume dans les forums climatiques, comme la COP22 à Marrakech, s’inscrit dans une logique d’influence douce, centrée sur la transition verte.

« Le pays se veut un hub de l’innovation verte en Afrique » soulignent plusieurs observateurs, à l’heure où le Maroc mise aussi sur l’hydrogène vert, le solaire et l’éolien pour affirmer sa transition énergétique.

Une stabilité macroéconomique appréciée des bailleurs

La reconnaissance par le FMI s’appuie aussi sur la solidité des fondamentaux économiques. Le système bancaire marocain est considéré comme l’un des plus robustes du continent, tandis que la gestion de la dette publique et la maîtrise de l’inflation renforcent la crédibilité du pays sur les marchés financiers.

« Ce climat de confiance attire des flux constants d’investissements directs étrangers », notamment dans les secteurs des énergies renouvelables, des infrastructures et de la finance verte.

À moyen terme, le Maroc espère renforcer son rôle de plateforme économique continentale tout en capitalisant sur des atouts structurels.

Une hiérarchie continentale en mutation

La performance marocaine s’inscrit dans un contexte africain marqué par des évolutions notables. L’Afrique du Sud conserve son statut de première puissance, avec un PIB projeté à 410,3 milliards de dollars, malgré des fragilités internes. L’Égypte, avec 347,3 milliards de dollars, confirme son poids régional. Suivie par l’Algérie, à 268,9 milliards, portée par la reprise des exportations énergétiques.

En revanche, le Nigeria, longtemps considéré comme un géant économique du continent, recule à la quatrième place, avec 188,3 milliards de dollars. « Sa puissance démographique ne compense plus ses faiblesses structurelles », notent des analystes, pointant une transition économique insuffisamment amorcée.

3 réflexions au sujet de “Maghreb: les deux rivaux dans le top 5 des puissances africaines (prévisions FMI)”

  1. Le département régence est le seul pays au monde où le dollar vaut 130 dzbel depuis 30ans😂😂😂 sa valeur réelle est de 220 dans le square du port Saïd…la succursale de banque centrale du département régence.
    Il faut diviser par 1,8 la valeur annoncée soit 145 milliards de dollars.
    De grâce les harkas vivant chez Mama França ayant vendu vos chouadas, allez vous comparer à l’Arabie Saoudite, Qatar EUA ou la Norvège 😉

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    • Le taux de change du marché noir ne concerne uniquement que les immigrés de la diaspora qui échangent leur argent, Sonatrach tire ses bénéfices avec le taux de change réel, ta monaie de maroki n’a de la valeur que parce que des millions de kuffars viennent dans ton pays échanger leur monnaie forte contre vos dirhams pour payer pour faire du 7ram, une grande honte.

      Le Japon, la Corée du Sud ont vendu leur pays à l’occident et regarde le résultat pendant que Mimi 6 a ruiné le pays des moorish

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      • 😂😂😂 Depuis 62 …les caporaux séniles blanchissent leurs argents au square ya chyate el nédam.
        Encore un harka vivant chez Mama França.

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