Récemment, plusieurs organisations non gouvernementales ont lancé un appel urgent à l’Union européenne, exhortant Bruxelles à prendre des mesures fermes contre le président tunisien Kaïs Saïed. Ces ONG accusent le président de violations graves des droits humains, faisant suite à une première lettre envoyée en 2024, à laquelle l’UE avait promis de surveiller attentivement la situation en Tunisie.
Malgré ces pressions internationales croissantes, la Tunisie continue son chemin sous la direction de son président, qui a réaffirmé avec force son rejet de toute ingérence extérieure. Kaïs Saïed a clairement indiqué que son pays n’avait pas besoin de « témoignages de satisfaction de quelque partie étrangère que ce soit« , soulignant que la Tunisie ne saurait être traitée comme « une ferme ou un verger » soumis à des intérêts externes.
Des déclarations fermes au palais de Carthage
Ces déclarations ont été faites vendredi 27 juin lors d’une audience officielle au palais de Carthage, en présence d’Ibrahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple, et d’Imed Derbali, président du Conseil national des régions et des districts. Selon le communiqué présidentiel, cette réunion a permis d’examiner plusieurs projets de loi d’importance économique et sociale majeure.
Le chef d’État a profité de cette occasion pour rappeler que le peuple tunisien mène « une bataille de libération tous azimuts », insistant sur le fait que la politique nationale est exclusivement définie par les institutions élues, issues de la volonté populaire et conformes au cadre constitutionnel. Il a également abordé la situation dans divers secteurs et régions du pays, soulignant certains défis structurels.
Mise en garde contre les « milieux suspects »
Kaïs Saïed a particulièrement dénoncé l’existence de « milieux suspects » qu’il associe à des parties étrangères, accusées de chercher à exacerber les tensions nationales sous couvert de patriotisme. Le président affirme que ces manœuvres et leurs instigateurs sont parfaitement identifiés, promettant que la loi servira d’arbitre impartial et que le peuple tunisien saura déjouer les complots ourdis contre lui.
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