Mark Zuckerberg fait encore une nouvelle prédiction inattendue, on vous explique

Depuis qu’il a lancé Facebook en 2004 depuis sa chambre d’étudiant, Mark Zuckerberg a transformé la façon dont le monde interagit, partage et s’informe. Fondateur de Meta, il a imposé une vision du numérique fondée sur la connexion humaine, avant de se diversifier vers la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle et les interfaces immersives. Pendant des années, ses plateformes ont permis aux internautes de garder un lien avec leurs proches, de suivre la vie de leurs amis ou de découvrir des sujets à travers leur réseau personnel.

Mais lors d’un témoignage devant la Federal Trade Commission (FTC), rapporté par The New Yorker, Zuckerberg a lâché une annonce retentissante : selon lui, l’ère des réseaux sociaux traditionnels est bel et bien terminée.

Des chiffres révélateurs : l’interaction entre amis en forte baisse

D’après les données internes de Meta, le comportement des utilisateurs a profondément évolué. Sur Facebook, la part du temps passé à consulter les publications d’amis est passée de 22 % à 17 % en deux ans. Sur Instagram, elle est tombée de 11 % à seulement 7 %. Ces chiffres, traduisent un désengagement clair vis-à-vis des contenus personnels. Les utilisateurs ne viennent plus principalement pour voir ce que font leurs proches, mais pour découvrir des vidéos, des contenus viraux ou des suggestions algorithmiques sans lien direct avec leur cercle social.

Cette tendance n’est pas le fruit du hasard : elle est le résultat d’un repositionnement stratégique assumé. Zuckerberg a lui-même reconnu que Meta s’oriente désormais vers une autre mission : celle de proposer aux internautes un mélange d’actualités, de divertissement et de contenus inspirants venus du monde entier. Il ne s’agit plus de favoriser la proximité, mais d’offrir une plateforme où l’on explore sans fin des contenus soigneusement choisis par les algorithmes.

Vers un Internet sans relations, mais saturé de recommandations

En affirmant que « l’âge d’or des réseaux sociaux est terminé », Zuckerberg ne fait pas qu’émettre un avis : il officialise un virage déjà amorcé. Les fils d’actualité des utilisateurs sont aujourd’hui composés majoritairement de contenus générés par des créateurs inconnus ou des suggestions automatiques, reléguant les publications d’amis à l’arrière-plan. Ce modèle, proche de celui de TikTok, repose sur un principe simple : attirer l’attention en permanence, peu importe la provenance du contenu.

Pour Zuckerberg, le futur se trouve dans l’exposition, pas dans la relation. Meta veut offrir une fenêtre ouverte sur un monde de découvertes numériques, pas seulement une plateforme de messagerie entre amis. Le « réseau » devient donc une scène, où chacun défile dans un flux impersonnel, ultra-personnalisé, dicté par des critères d’engagement et de performance.

Cette vision soulève de nombreuses questions : la déconnexion progressive des individus entre eux, la perte de spontanéité dans les échanges, l’uniformisation des contenus… Mais elle reflète aussi un changement de cap lucide face aux usages réels. Zuckerberg ne propose pas une rupture brutale : il met des mots sur une évolution silencieuse, devenue structurelle.

Avec cette déclaration, le patron de Meta ne se contente pas de commenter le présent. Il trace la route d’un avenir numérique où les émotions individuelles et les liens sociaux cèdent la place à une logique de consommation continue, orchestrée par la machine. Une vision qui fait écho à l’époque, mais qui marque aussi la fin d’un rêve originel : celui d’un Internet au service des relations humaines.

3 réflexions au sujet de “Mark Zuckerberg fait encore une nouvelle prédiction inattendue, on vous explique”

    • « Depuis qu’il a lancé Facebook en 2004 depuis sa chambre d’étudiant »
      Déjà faut expliquer qu’il a lancé Facebook depuis la chambre des étudiants auxquels il a volé l’idée, la maquette et le projet.
      C’est factuel : il a dû les indemniser par la suite !

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      • Exact, un voleur toxique. Cela dit, des pays comme la Chine et la Russie interdisent ces plateformes qu’elles considèrent comme étant malsaines. On sait que ces sites ont servi à fausser des élections et à diffuser de la propagande, entre autres.

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