L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), fondée en 1949, repose sur un principe de solidarité collective en matière de défense. Or, depuis plusieurs années, les États-Unis, principal contributeur de l’Alliance, reprochent à certains alliés, notamment européens, de ne pas investir suffisamment pour leur propre sécurité. Donald Trump, lors de son précédent mandat, avait été particulièrement virulent, dénonçant un déséquilibre budgétaire qui, selon lui, faisait des États-Unis les principaux financeurs de la sécurité du continent européen. C’est dans ce contexte de rééquilibrage budgétaire et de pressions répétées que s’est ouvert à La Haye un sommet crucial pour l’avenir de l’OTAN.
Un changement de ton, un changement de cap
Lors de son arrivée au sommet, Donald Trump a salué les engagements pris par les membres de l’Alliance en matière de dépenses militaires. Évoquant une « grande victoire pour tout le monde », le président américain a mis en avant la décision collective d’augmenter les budgets alloués à la défense. Un engagement qu’il qualifie d’historique, estimant que ses appels passés commencent à porter leurs fruits.
Devant les caméras, Trump s’est exprimé aux côtés du secrétaire général de l’OTAN par intérim, Mark Rutte, dans un ton bien plus apaisé qu’à l’accoutumée. L’ancien Premier ministre néerlandais, hôte du sommet, a quant à lui insisté sur la solidité des liens transatlantiques. « Pour moi, il est absolument clair que les États-Unis soutiennent pleinement les règles de l’Alliance », a-t-il affirmé, désireux de rassurer sur l’implication américaine, un point d’inquiétude récurrent parmi les alliés.
L’objectif des 5 % à l’horizon 2035
L’annonce majeure de ce sommet repose sur une orientation ambitieuse : les États membres s’engagent à consacrer au moins 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses de défense d’ici 2035. Cette enveloppe comprendrait 3,5 % spécifiquement dédiés aux budgets militaires, et 1,5 % affectés à d’autres aspects liés à la sécurité nationale.
Pour Trump, cette évolution marque une inflexion significative. « Je leur demande de passer à 5 % depuis des années, et ils passent à 5 % », a-t-il déclaré avec satisfaction. Il y voit un signal fort qui renforcera l’OTAN et redéfinira les rapports de responsabilité au sein de l’Alliance. Il a également souligné que les pays européens et le Canada allaient bientôt atteindre des niveaux d’investissement comparables à ceux des États-Unis, un objectif qui semblait encore lointain il y a quelques années.




La servilité des dirigeants européens est ignoble. Ils rampent et lèchent le Q malpropre du ricain avec une bassesse jamais vue auparavant.
Ces 5% vont encore enrichir le Complexe Militaro-Industriel US et appauvrir les contribuables européens.
»…L’objectif des 5 % à l’horizon 2035… »
En 2035, Trump le fantasque ne serait plus de ce monde.
Il n’a toujours pas compris qu’il se fait avoir par tout le monde : Russes, Chinois, Iraniens, Israeliens y compris.
En attendant, il fait danser les européens.
La danse des vers de terre