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Suspension provisoire d’Ahouanmenou de la DEN de l’UPR : un écran de fumée

Photo : DR

(Houngbédji intouchable ?) La crise au sein du parti de la majorité présidentielle Union progressiste le Renouveau (UPR) et l’ancien Parti du renouveau démocratique (PRD) vient de connaître un nouveau rebondissement. Il s’agit de la suspension de Gratien-Laurent Ahouanmenou de la Direction exécutive nationale de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR). Si cette sanction est présentée par l’UPR comme la conséquence d’un manquement aux textes du parti, elle s’apparente surtout à un écran de fumée, qui cache un malaise plus profond.

Tout a commencé le 1er février 2025. Lors de la cérémonie d’échange de vœux, Adrien Houngbédji, ancien président de l’Assemblée nationale et figure de proue de l’ancien Parti du Renouveau Démocratique (PRD), a pris tout le monde à contre-pied. En plaidant pour une démocratie inclusive, la libération des détenus politiques et le retour des exilés, il adressait, à mots à peine voilés, un réquisitoire contre la gouvernance du président Patrice Talon. Puis à une autre occasion quelques semaines plus tard, lors de la deuxième journée du Sommet de la Jeunesse Béninoise, Me Houngbédji va dans le même sens et appelle à la relecture urgente du code électoral évoquant les élections « wahala » de 2019. « En 2019, nous avons fait des élections wahala. Prônons des mesures applicables à tout le monde pour éviter des crises. Il faut forcément que l’opposition aille aux élections. Il n’y a pas de démocratie sans opposition », avait martelé le Président Houngbédji.

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Ces positions fortes du Président Houngbédji, clairement articulées et largement relayées par la presse, ont indubitablement créé un malaise au sein de la majorité présidentielle et provoqué des réactions de certains cadres, aussi bien de l’UPR que du Bloc Républicain, le 2è parti de la majorité représenté à l’Assemblée nationale. Ce qui lui a valu le soutien apporté par les députés de l’opposition qui se sont mobilisés pour lui rendre visite en Avril dernier. Entre temps, le Président Houngbédji avait rencontré l’ancien Président Yayi Boni, Président du Parti d’opposition les Démocrates. Ces rencontres qui se sont multipliées depuis le début de l’année ont fait dire à des analystes que quelque chose se préparait dans l’ombre.

Ahouanmenou, bouc émissaire ou fusible ?

Dans la foulée des déclarations du Président Houngbédji, un épisode a particulièrement marqué les esprits : l’interpellation du Secrétaire général adjoint de l’ancien PRD, Gratien-Laurent Ahouanmenou, par le ministère de l’Intérieur. En cause, un communiqué diffusé dans la presse et signé en son nom, portant encore les attributs du PRD. Face à cette situation, c’est Adrien Houngbédji lui-même qui est monté au créneau, adressant un courrier circonstancié au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique. Dans cette correspondance, datée du 02 juin 2025, le Président de l’ex-PRD défend avec vigueur son Secrétaire général adjoint, rappelant la légitimité de ce dernier à agir en sa qualité au sein d’un PRD dont il conteste fermement la disparition, contrairement à ce qui est avancé par le ministère. Il appuie son argumentaire sur des faits et des textes, notamment la délivrance postérieure à l’accord de fusion d’un récépissé au PRD. Ce courrier, dont nous avons pris connaissance et qui a été largement évoqué dans les titres des médias locaux, est une démonstration claire de la position de Me Adrien Houngbédji (et de ses fidèles lieutenants) face à ce qu’il considère comme une « erreur d’appréciation » de la part des autorités.

Peu après, Gratien-Laurent Ahouanmenou a reçu une demande d’explications de la part de l’UPR. Sa réponse est sans équivoque. Dans sa réplique à l’UPR, Gratien Ahouanmenou conteste fermement la dissolution de son parti d’origine, le PRD, arguant que les procédures de dissolution du PRD n’ont jamais été complétées statutairement. « Mes prises de position dans le débat politique sur la fusion UP et PRD sont fondées sur des arguments du fait et de droit. Ces arguments prouvent que la fusion n’a pas entrainé la dissolution du PRD, puisque les actes substantiels qui entraînent dissolution, c’est le congrès extraordinaire statuant à la majorité des trois quarts », a clarifié M Ahouanmènou. Il affirme sa liberté d’opinion, niant tout sabotage et insistant sur son devoir citoyen de dénonciation. Il réaffirme sa fidélité au PRD, le considérant toujours comme un parti actif. Le 18 juin 2025, un autre round ! L’UPR suspend provisoirement M Ahouanmenou. La nouvelle fait le tour des médias deux jours après. On lui reproche sa revendication persistante d’appartenance au PRD et des propos jugés contraires à la ligne du parti.

Mais cette décision laisse une impression de deux poids, deux mesures. Ahouanmenou est sanctionné pour avoir exprimé une fidélité assumée à son courant d’origine, mais son mentor, Me Adrien Houngbédji, semble être, lui, hors de portée. Cette inégalité de traitement interpelle : l’UPR peut-elle se permettre d’ignorer les déclarations de Houngbédji et se contenter de sanctionner ceux qui les soutiennent ?

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Une stratégie politique à courte vue ?

Au regard de tout ce qui précède, on est tenté de dire que la suspension de Gratien-Laurent Ahouanmenou s’apparente dès lors à un écran de fumée, destiné à donner l’illusion d’un contrôle de la situation. En «punissant» Mr Ahouanmènou, la direction voudrait certainement envoyer un signal de fermeté, sans risquer un clash frontal avec Me Adrien Houngbédji qui même s’il n’a plus de poste électif, jouit d’un poids historique et d’une base militante fidèle. Cependant, cette décision véhicule un autre message. En sanctionant M. Ahouanmenou tout en fermant les yeux sur l’intervention publique de Me Adrien Houngbédji signée et estampillée du logo du PRD, l’UPR pose elle-même les limites de sa logique disciplinaire.

Cette posture pourrait comporter de gros risques pour le plus grand parti de la majorité. À terme, cette stratégie pourrait fragiliser la cohésion du parti et exacerbé les tensions internes. S’il est vrai que des rumeurs annoncent que quelque chose se prépare dans les prochaines semaines à Porto-Novo, ce nouvel épisode de la crise au sein du parti dirigé par Joseph Djogbénou pourrait précipiter les choses dans un sens qu’il n’aurait pas souhaité. À l’approche de 2026, année charnière marquée par les premières élections générales au Bénin, les lignes bougent. Et les prochains mois pourraient bien livrer leur lot de surprises. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x

5 réponses

  1. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Quel charabia..avec ce dr doss..des aguegues
    Le français c est pas ton point fort..mon petit..
    C est pas là pêche des carpes..et des poissons chats

    1. Avatar de Dr Doss
      Dr Doss

      Notre vieux sénile de chez sénile la jalousie est est une maladie incurable chez vous, vous partez de charabia, mais vous exister à reprendre mes mots et mes phrases souvent, honte à vous quadruplement aziza sultan kobo aculturé le trémousseur tralala number one de ce forum à qui j’ai mis fin à son tremoussage pian !!! dixit Dr Doss

  2. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Suspension abusive de chez abusive, Ahouanmènou Gratien est victime d’avoir relater la vérité de chez vérité !!! honte quadruplement à l’autre président de faites !!! dixit Dr Doss

    1. Avatar de Ali Diarra
      Ali Diarra

      Dr QI de l’huître de aguégué et trémousseur tra la la hééélou tu chocobi dèèèèh
      Je vais t’engager…gohou gbam

      1. Avatar de Dr Doss
        Dr Doss

        Notre vieux sénile aziza sultan kobo aculturé trémousseur tralala number one jadis professeur kpawo, qui se cache derrière des pseudos préfabriqués vous n’êtes pas fatigué en utilisant mes mots, vous avez effectivement un Qi d’huitre de chez Qi d’huitre pauvre à vous !!! dixit Dr Doss

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