Un accident tragique impliquant la star du showbiz ivoirien Molare a secoué Abidjan le mercredi 2 juillet. Au volant de son véhicule, l’artiste a perdu le contrôle avant de faucher une jeune femme sur le trottoir. Le choc a été si violent que la voiture a fini sa course encastrée dans un autre véhicule stationné à proximité.
Des images issues d’une caméra de vidéosurveillance ont immortalisé la scène, rapidement relayée sur les réseaux sociaux. Elles montrent la violence de l’impact et la panique des témoins. Molare a été transporté d’urgence à l’hôpital avec plusieurs fractures. La jeune femme percutée n’a malheureusement pas survécu à ses blessures.
Le drame a ravivé de nombreuses questions autour du véhicule qu’il conduisait. Il s’agit d’une Vanderhall Venice, un modèle rare en Côte d’Ivoire. Ce tricycle de fabrication américaine possède trois roues – deux à l’avant, une à l’arrière – et un design proche d’un roadster. Sans toit ni habitacle fermé, la Venice propose deux places et une motorisation puissante de 180 chevaux. Elle peut atteindre les 200 km/h et accélérer de 0 à 100 km/h en moins de cinq secondes.
Mais cette fiche technique impressionnante révèle aussi des limites importantes. Le modèle est dépourvu d’airbags et de protections renforcées. Il est conçu principalement pour des routes bien entretenues et un climat clément. Les chaussées irrégulières et les pluies abondantes en Côte d’Ivoire rendent son usage risqué.
Autre difficulté, la Vanderhall Venice n’est pas encadrée par une réglementation spécifique dans le pays. Son importation reste exceptionnelle et peu d’usagers connaissent ses contraintes de conduite et d’entretien. Au-delà du drame personnel et des conséquences judiciaires à venir, cet accident relance un débat de fond sur la sécurité des véhicules spéciaux qui circulent sans cadre légal clair. Pour de nombreux observateurs, il devient urgent de réfléchir à une réglementation adaptée, capable de mieux protéger les conducteurs et les piétons.
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