L’interpellation du journaliste béninois Hugues Comlan Sossoukpè, survenue à Abidjan le jeudi 10 juillet 2025, continue d’alimenter l’actualité et suscite une série d’interrogations. Ce journaliste et activiste, connu pour ses publications critiques sur les réseaux sociaux, aurait été arrêté en marge d’une activité officielle organisée par le ministère ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation. Depuis, les informations se sont enchaînées, sans qu’aucune autorité ivoirienne encore moins béninoise, ne confirme ou ne clarifie les circonstances exactes de cette interpellation. L’Union des journalistes de la presse libre africaine (Ujpla) a réagi deux jours plus tard, dans un communiqué en date du 12 juillet, exprimant sa préoccupation face à cette arrestation dont les contours restent flous. Selon cette organisation panafricaine, Hugues Sossoukpè aurait été remis aux autorités béninoises puis écroué, sans que les motifs de cette procédure ne soient clairement exposés. L’Ujpla indique n’avoir eu connaissance d’aucun éventuel mandat d’arrêt délivré par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), mais précise que cette information émane de sources non officielles. L’organisation a appelé les autorités ivoiriennes et béninoises à « confirmer ou infirmer » l’arrestation et l’éventuelle extradition du journaliste. Une requête qui reste, à ce jour, sans réponse officielle.
Une série d’étapes encore opaques
Selon plusieurs sources médiatiques et proches du dossier, Hugues Sossoukpè aurait été interpellé alors qu’il participait à un événement à caractère institutionnel à Abidjan. Invité dans le cadre d’un forum sur les technologies numériques, il se serait déplacé avec un statut reconnu de réfugié, ce qui ajoute une dimension juridique particulière à cette affaire. Après son arrestation supposée en Côte d’Ivoire, il aurait été transféré vers le Bénin, puis présenté au parquet spécial de la Criet, avant d’être placé sous mandat de dépôt à la prison civile de Ouidah dès le vendredi 11 juillet. Toutefois, ces éléments, bien qu’évoqués dans plusieurs médias béninois, ne font l’objet d’aucune confirmation ou infirmation officielle ni de la part de la justice béninoise, ni de celle des autorités policières ou judiciaires ivoiriennes. Ce silence interroge, d’autant plus que la procédure paraît s’être déroulée en dehors de toute communication publique. Pourquoi aucune des deux parties ne s’est-elle exprimée sur cette affaire ? S’agit-il d’une mesure judiciaire en cours d’exécution dans la plus grande discrétion ? Ou bien d’une situation plus sensible, nécessitant un traitement particulier ? 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x
Un cadre juridique incertain
Le journaliste Déo-Gracias Kindoho, un proche de Hugues Sossoukpè, a réagi dès l’annonce de l’interpellation, estimant sur sa page Facebook que le journaliste n’était pas en « vadrouille » à Abidjan, mais bien en mission officielle. Il s’est également étonné de l’éventualité d’un « guet-apens », tout en appelant à la retenue et à l’attente d’une réaction des institutions compétentes.
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Nous parlons des droits de l’homme sur les lèvres sans que ceux-ci existent vraiment. Quelle est la destination véritable de notre très cher pays le Bénin?
Il y a t-il lieu de s’interroger sur cette méthode de voyou ??? Méthode digne de la mafia Sicilienne au mépris du droit international ??? Et si demain il y a retour de bâton ; les autorités politiques actuelles ne sauront même pas où fuir et se cacher. Même dans les chiottes les traquenards se poursuivront. L’histoire est têtue.
Notre pays n’est plus un pays de droit. On n’a pas connu tout ça sous le PRPB et pourtant on taxait le général de dictateur ( paix profonde à son âme). Ce régime a franchi le rubicon.
Cherchez l’erreur.
Ne change pas de vestes.. homme sans conviction
Quand nous..tes grands..doyens..on te disait.. que tu n es pas doué de facultés discernement..hee beh..tu nous traitais de quoi
Et pour ta gouverne…
Pour tout mal..qu ils ont fait aux autres et qui les attendent de pied.. ferme…
Dis je..tu comprends.. pourquoi il aura pas d élections en 2026..
Toutes leurs lois.. servent à protéger leurs arrières
Mais leurs mauvais calculs.. résident..dans le fait.. que toutes..les institutions..vont les lâcher..les désobéir..
Tu as parfaitement raison, aziz. Nous on le voyait venir bien avant son histoire de « 2026 ne se passera pas sans OB ». Il halucine comme l’autre mitokpe OB et vous pouvez les récupérer tous