Le groupe Sonelgaz, pilier incontournable du secteur électrique en Algérie et dans la région maghrébine, s’est imposé comme un leader dans la production et la distribution d’électricité. Son expertise technique, associée à une gestion rigoureuse, fait de cette entreprise un partenaire essentiel pour les projets d’envergure énergétique en Afrique. Le mercredi 9 juillet 2025 à Cotonou, Mourad Adjal, président-directeur général de Sonelgaz, a officiellement conclu un accord avec le West African Power Pool (WAPP). Il était accompagné d’une équipe de Sonelgaz lors de cette signature, qui marque une avancée majeure dans la coopération énergétique régionale.
Renforcer les réseaux et fluidifier les échanges
Ce partenariat vise à améliorer la capacité de génération d’électricité ainsi que la circulation de l’énergie à travers les réseaux ouest-africains. On peut voir cela comme la construction d’un réseau d’autoroutes électriques reliant plusieurs pays, facilitant la circulation d’une ressource vitale. L’accord englobe aussi la supervision coordonnée des systèmes énergétiques et l’entretien des infrastructures, garantissant un fonctionnement stable et durable des installations.
L’accord comprend également un volet consacré à la montée en compétences des techniciens et ingénieurs du secteur. En développant les savoir-faire locaux, il prépare les équipes à gérer des systèmes complexes et à intégrer les nouvelles technologies. Par ailleurs, la fourniture d’équipements modernes assure que les infrastructures restent performantes et adaptées aux besoins croissants.
Sonelgaz, un acteur stratégique pour l’interconnexion africaine
Au-delà de ses capacités techniques, Sonelgaz occupe une place stratégique grâce à son poids institutionnel et sa longue expérience dans le domaine énergétique. Le groupe joue un rôle d’initiateur dans la mise en place de systèmes interconnectés entre le Maghreb et les pays d’Afrique de l’Ouest, favorisant ainsi le partage des ressources et la coopération régionale. Ce type de collaboration contribue à équilibrer la production et la consommation d’électricité, tout en stimulant les investissements dans les infrastructures.
Concrètement, ce partenariat peut permettre de pallier les coupures fréquentes en Afrique de l’Ouest en redistribuant l’électricité excédentaire d’un pays vers un autre en déficit. Cela crée une synergie bénéfique, limitant les pertes et renforçant la stabilité du réseau.
Un levier pour le développement économique régional
Cette alliance ouvre des perspectives concrètes pour moderniser le secteur énergétique en Afrique, grâce à une meilleure coordination et au transfert de compétences. En stabilisant l’accès à l’électricité, elle crée un cadre propice à la croissance industrielle, à l’innovation et à l’amélioration des conditions de vie dans les pays concernés.
L’introduction de technologies avancées et de nouvelles pratiques de gestion contribue à rendre les réseaux plus résilients et plus aptes à intégrer des sources d’énergie renouvelable. Ainsi, l’accord signé à Cotonou ne se limite pas à un simple engagement formel : il représente une étape vers une Afrique plus connectée, capable de gérer efficacement ses ressources énergétiques pour soutenir son développement.



