Russie : furieux, Trump donne un ultimatum à Poutine

En marge d’une rencontre avec le premier ministre britannique ce lundi en Écosse, le président des États-Unis, Donald Trump, a lancé un avertissement direct au chef du Kremlin selon ce que rapporte lefigaro.fr. Visiblement irrité par l’absence de changement sur le terrain ukrainien, il a annoncé une réduction immédiate du délai initialement laissé à la Russie pour revoir sa position dans le conflit.

À l’origine, un échéancier plus long (50 jours) avait été fixé à Moscou pour évaluer une éventuelle sortie de crise. Mais désormais, ce laps de temps serait limité de 10 à 12 jours, selon le président américain, qui a fait savoir qu’une notification officielle suivrait dans les heures à venir.

Vers une nouvelle escalade diplomatique ?

Ce virage stratégique intervient alors que Washington considère que les tentatives de désescalade demeurent totalement absentes. L’échéance avancée vise à forcer le Kremlin à revoir sa stratégie sans délai, sous peine de sanctions supplémentaires d’ampleur. Si Donald Trump reste évasif sur la nature exacte des mesures envisagées, des options économiques et financières sont déjà à l’étude.

Malgré la fermeté du message, une issue par la négociation n’est pas écartée. « Un accord reste possible », a glissé le président, tout en appelant à des résultats tangibles dans les jours qui viennent. Cette posture mêlant pression et ouverture témoigne d’un repositionnement tactique de la diplomatie américaine.

Un signal aux alliés comme aux adversaires

Le moment choisi n’est pas anodin : les tensions sur le théâtre ukrainien se multiplient, tandis que les partenaires occidentaux de Kyiv s’impatientent face à l’impasse. En resserrant le calendrier imposé à la Russie, les États-Unis cherchent également à envoyer un message clair à leurs alliés — et à réaffirmer leur capacité à influencer le cours des événements.

Ce tournant intervient alors que Trump, souvent critiqué pour son approche ambivalente vis-à-vis de Poutine, semble vouloir se repositionner sur le terrain de la fermeté. Il faudra toutefois observer si ce nouvel ultimatum, plus court mais plus pressant, entraînera une réaction concrète de Moscou ou un raidissement supplémentaire.

Face à une situation déjà fracturée, cette séquence pourrait marquer le début d’un nouvel épisode de confrontation, ou le point de bascule vers une relance du dialogue.

10 réflexions au sujet de “Russie : furieux, Trump donne un ultimatum à Poutine”

  1. Trump a réduit son ultimatum probablement parce que le premier ministre britannique lui aurait fait le point sur l’élimination d’un important nombre de hauts gradés de l’OTAN et de destruction de leurs bases en Ukraine lors des dernières frappes de la Russie.
    Normalement, un ultimatum est un délai Ferme…donner un ultimatum de 10 ou 12, c’est encore parlé pour ne rien dire et il sait très bien qu’à l’état actuel des choses, la Russie n’a plus rien à foudre de leurs sanctions.
    Sii Trump avait vraiment le courage, qu’il prenne la décision de ne plus acheter l’uranium enrichi vital aux centrales nucléaires et aéronautiques que la Russie continue de fournir aux USA

    Répondre
    • Exact, Trump ne se souvient que du dernier qui lui a parlé et c’est Starmer ce WE en Ecosse. Les Britiches ont aussi perdu pas mal d’officiers suite à des frappes ciblées. Difficile à avaler pour les britiches parce qu’officiellement, ces gars n’ont pas le droit d’être sur sol ukro. Je ne sais pas si les Russes touchent une prime mais en tout cas, ils se font un devoir de cibler ces têtes de veaux en priorité.

      Sinon, semblerait qu’à Moscou, ils n’écoutent plus trop ce que raconte Trump. Ils lui répondent poliment (à part Medvedev qui a le droit de l’ouvrir et qui teste des trucs) mais ça s’arrête là. Ils savent que Trump est une girouette imprévisible.

      C’est tout le problème des Russes, ils sont face à des Occidentaux idéologues, irrationnels et imprévisibles. Le genre de gars qui ont plus leur place dans un asile psychiatrique qu’à la tête d’un état.

      Répondre
    • « qu’il prenne la décision de ne plus acheter l’uranium enrichi vital aux centrales nucléaires que la Russie continue de fournir aux USA »

      Les USA n’ont JAMAIS arrêté de commercer avec la Russie : uranium, engrais … Trump fait du business, il met des sanctions et discrètement derrière, il met des exemptions pour ce qui l’intéresse.

      Répondre
  2. Trump ManBaby!
    Trump est confus, car il ne sait où se donner la tête. Visiblement Trump perd le sommeil. Il avait qualifié de génial l’invasion de l’Ukraine par Poutine. Trump avait suggéré délivrer la Crimée et l’est de l’Ukraine à la Russie. Pour le moment Poutine préfère le carnage en Ukraine et Poutine s’y prend un grand plaisir en se faisant. Trump prétend faire une politique étrangère avec une langue fourchue, et s’aperçoit des difficultés qui jonchent le chemin d’où sa frustration avec des ultimatum qui ne serviront à rien.
    La promesse de mettre fin à cette guerre en une semaine si élu, sept mois sont écoulés et la guerre continue de faire rage.
    Une promesse marrante!

    Répondre
  3. « Je suis pas content ! Je suis très déçu ! »
    On dirait un petite vieille qui gronde un chaton qui a pissé dans la cuisine !

    Répondre
  4. 24 heures, 100 jours, 50 jours, 12 jours : il se prend pour qui ce vieux c.o.n ?
    Les Russes ont de quoi aplatir Washington avant qu’il finisse son burger !
    Quel c0nn@rd

    Répondre

Laisser un commentaire