L’artiste et producteur américain Sean « Diddy » Combs pourrait voir sa future peine assortie d’un programme thérapeutique. Son avocat principal, Marc Agnifilo, affirme au média americain TMZ que son client reconnaît avoir besoin d’un suivi psychologique pour gérer des problèmes de colère et de dépendance. Il souligne également que les établissements pénitentiaires ne sont pas adaptés pour offrir un accompagnement optimal dans ces domaines.
Une alternative à l’incarcération totale à l’étude
Selon la défense, la peine de Diddy pourrait s’étendre de un à trois ans de confinement. Marc Agnifilo envisage de solliciter du juge que cette sanction soit purgée à domicile, avec un encadrement strict et l’obligation de suivre une thérapie. L’avocat indique déjà travailler à la constitution d’une équipe extérieure composée de professionnels de santé pour encadrer cette prise en charge.
Un débat sur l’accompagnement en milieu carcéral
Cette affaire remet en lumière la question des ressources disponibles dans les prisons américaines pour traiter les troubles liés à la santé mentale et aux addictions. Alors que certaines personnalités plaident pour une approche centrée sur la réhabilitation, d’autres estiment que la peine doit rester prioritairement punitive. Le choix du juge pourrait ainsi avoir une portée symbolique dans un pays où la prise en charge thérapeutique en milieu carcéral reste un défi récurrent.



