Donald Trump moqué dans un dessin animé aux USA

South Park, la série culte de Comedy Central, reste fidèle à son ADN : un humour corrosif et sans concession, souvent perçu comme vulgaire, mais toujours ancré dans l’actualité. Depuis 1997, elle décrypte avec ironie les dérives de la société et de la politique américaine, sans épargner personne.

La saison 27, lancée en juillet 2025, s’attaque frontalement à Donald Trump, perpétuant sa tradition de parodies acerbes. Dès le premier épisode, la série installe le ton en imaginant une relation amoureuse entre Trump et Satan, avant d’enfoncer le clou avec son deuxième volet, diffusé le 20 août.

Un second épisode qui fera parler

L’épisode d’ouverture, Sermon on the ‘Mount, avait marqué les esprits en intégrant des photos réelles du président Trump sur un corps animé. Ce parti pris stylistique avait provoqué une réaction ciblée de la Maison Blanche, qualifiant la série de « déconnectée ». Plutôt que de reculer, South Park a redoublé d’audace avec ce second épisode, intitulé Sickofancy. Une manière pour la série de pousser plus loin sa critique du président et de son cercle.

Trump et son entourage sous le feu des moqueries

Dans cet épisode Trump est caricaturé dans une relation burlesque avec Satan, ce dernier tentant désespérément de le quitter… avec l’aide de ChatGPT. La Maison Blanche devient le théâtre d’une cour des miracles : Tim Cook et Mark Zuckerberg y rivalisent de flagornerie (une manière de critiquer les géants de la tech’), offrant des cadeaux démesurés au président, tandis que JD Vance incarne le vice-président soumis.

Les statues de Trump remplacent même celles des présidents Jefferson et Lincoln, symbolisant un certain culte de la personnalité. La série se moque également du recrutement chaotique de l’ICE, avec Mr. Mackey embauché sans compétence, et taquine Kristi Noem pour ses frasques politiques. Un portrait au vitriol de la Maison-Blanche qui pourrait, une fois de plus, pousser l’exécutif à réagir. En effet, Donald Trump n’est pas forcément friand de cet humour qui l’attaque lui, sa politique, son bilan au global ou son cabinet.

7 réflexions au sujet de “Donald Trump moqué dans un dessin animé aux USA”

  1. « Donald Trump n’est pas forcément friand de cet humour qui l’attaque lui, sa politique, son bilan au global ou son cabinet. »

    Comme tout les narcissiques imbus de lui-même, il déteste ça.
    L’auto-dérision est le signe d’une intelligence capable d’avoir du recul sur lui-même. Ce que Trump n’a pas et il déteste encore plus que d’autres se moquent de lui.

    N’empêche que la moquerie des puissants a toujours été reconnue comme nécessaire. Au Moyen Age, les bouffons avaient le droit de se moquer du pouvoir, à condition de ne pas dépasser les bornes … et d’être drôles. Le rire permet d’apaiser des tensions qui peuvent, le pouvoir aidant, dégénérer en guerre.

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    • On en a eu un exemple récemment. Medvedev s’est moqué de Trump sur X et celui-ci a répondu en envoyant 2 sous-marins nucléaires classe Ohio « à des endroits appropriés ».

      Ces 2 sous-marins sont armés de missiles à ogives nucléaire dont la puissance totale correspond à 12.000 Hiroshima !
      Pour un tweet !

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      • Je doute que Trump « appuie sur le bouton rouge » mais sa dinguerie est assez déconcertante. Par contre, Macron semble mûr pour la camisole !

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        • Si notre ami @ non sens pouvait savoir le nombre d’ogives nucléaires que possèdent la Russie comparativement aux USA ; il se priverait de cette plaisanterie qui ne me fait pas rire. Ce genre de cirque peut marcher avec le Venezuela.
          Cherchez l’erreur

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          • La Russie a un nombre supérieur d’ogives, très probablement en meilleur état que celles des USA.
            La Russie dispose en sus de vecteurs hypersoniques que les systèmes anti-aériens US sont incapables d’arrêter. Ce qui signifie qu’au minimum 95% du territoire US est virtuellement vitrifié.

            Mon propos était de dire que pour un tweet, certes assez aggressif, la réponse de Trump a été démentiellement disproportionnée !

          • Le nombre importe peu tant la puissance est dévastatrice.
            Le type de vecteur c’est juste pour comparer ces attributs dans les faits un missile intercontinentale qui est une « fusée » re rentre dans l’atmosphère à des vitesse supersonique par une technologie de ouf la gravité …
            C’est vraiment de l’argumentaire d’abrutis on prend n’importe quel pays en visant juste les 100 plus grandes villes, on peux toucher 80 % de la population avec un nombre limité d’ogive et c’est inacceptable pour personne.
            C’est pareil pour la Russie pas besoin d’en avoir 2000 ou 5000.
            Ca favorise juste la probabilité d’en perdre le contrôle.

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