Aux États-Unis, le dirigeant de Tesla, Elon Musk, a réagi publiquement aux accusations d’Ashley St. Clair, influenceuse conservatrice, concernant un enfant dont elle affirme qu’il serait le père. L’affaire a pris de l’ampleur après la diffusion d’une vidéo virale, relançant le débat sur les soutiens financiers dans des situations de paternité incertaine.
Une vidéo virale relance l’affaire
La controverse a ressurgi après qu’Ashley St. Clair a publié une séquence montrant la vente de sa Tesla, affirmant que cette décision faisait suite à une réduction de moitié de la pension versée par Elon Musk. Cette initiative a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, donnant un nouvel écho à un différend qui dure depuis plusieurs mois.
St. Clair avait déjà indiqué avoir tenté, en vain, de contacter l’entrepreneur pendant une longue période. Elle espérait qu’une médiatisation de son récit provoquerait une réaction. Musk, qui n’avait pas échangé directement avec elle, a pris la parole sur X pour exprimer ses doutes sur la paternité de l’enfant, tout en précisant avoir déjà versé 2,5 millions de dollars et prévu 500 000 dollars par an en soutien.
Des doutes exprimés publiquement
Dans son message, Elon Musk a indiqué ne pas être « opposé » à une vérification de paternité, soulignant qu’aucune décision de justice n’était nécessaire pour qu’elle ait lieu. Le cadre légal américain prévoit en effet que les tests ADN peuvent être réalisés volontairement ou sur ordonnance d’un tribunal en cas de contestation.
Cette affaire illustre la manière dont des différends privés peuvent devenir des débats publics lorsqu’ils concernent des personnalités très médiatisées. Elle s’inscrit aussi dans un contexte plus large de discussions sur les obligations financières en cas de doute sur la filiation, un sujet qui pourrait, à terme, être éclairé par des décisions judiciaires ou des accords à l’amiable.



