L’Ukraine exhorte Trump à asphyxier l’économie russe

Face à une guerre qui s’éternise et des négociations de cessez-le-feu au point mort, l’Ukraine appelle l’administration Trump à frapper plus fort sur le plan économique selon ce que rapporte ABC News. Le gouvernement de Volodymyr Zelensky souhaite un élargissement du régime de sanctions visant la Russie, notamment par l’adoption de sanctions secondaires à l’encontre des pays et entreprises qui entretiennent encore des relations économiques avec Moscou.

Sanctions secondaires : un levier diplomatique risqué mais décisif

Ce dimanche sur Telegram, Andriy Yermak, conseiller influent de Zelensky, plaide pour l’introduction de sanctions secondaires par les États-Unis, un outil juridique et économique déjà utilisé dans certaines situations. Ce mécanisme consisterait à sanctionner les entités non russes qui contribuent, même indirectement, à maintenir les exportations ou les circuits financiers de la Russie.

Pour Yermak, ces mesures permettraient de resserrer l’étau économique sur Moscou et de priver son armée des ressources nécessaires à la poursuite du conflit. Il avance notamment une donnée présentée comme significative : la capacité ferroviaire russe aurait connu un déclin prononcé au cours des 12 derniers mois, reflétant selon lui l’efficacité des restrictions déjà en vigueur.

Kiev mise sur l’étouffement économique comme outil stratégique

Alors que plusieurs propositions de trêve ont déjà été formulées par différents acteurs internationaux, Zelensky insiste sur l’urgence de tarir les revenus qui permettent au Kremlin de financer son effort de guerre. Pour Kiev, l’économie russe est vulnérable, car largement dépendante de ses exportations énergétiques. Une fragilité qu’il s’agit d’exploiter en ciblant non seulement les flux financiers directs, mais aussi les soutiens indirects venus de l’étranger.

« Tous les circuits qui alimentent le budget du Kremlin doivent être visés », a affirmé le président ukrainien. Il estime que les sanctions existantes produisent des effets concrets, mais qu’il faut désormais franchir une nouvelle étape pour accentuer l’impact sur le terrain militaire.

Un appel lancé dans un climat géopolitique incertain

Cette pression renouvelée survient alors que les États-Unis réévaluent leur posture stratégique face à un conflit qui s’enlise. Entre priorités nationales, engagements militaires multiples et nécessité de préserver l’équilibre avec certains partenaires, Washington semble calibrer prudemment ses leviers d’action à l’égard du Kremlin. L’option des sanctions secondaires suscite d’ailleurs des réserves, notamment chez des puissances économiques d’Asie et du Moyen-Orient, qui pourraient être touchées par effet de ricochet.

Au-delà du simple cadre bilatéral, la demande ukrainienne reflète un glissement vers une stratégie multidimensionnelle : affaiblir l’ennemi sur le plan économique devient une priorité parallèle à la résistance militaire. Pour Kiev, chaque rupture dans les flux financiers russes est perçue comme un moyen d’user la capacité de guerre de Moscou.

Vers une redéfinition des alliances économiques ?

L’exigence ukrainienne relance le débat sur les outils de la diplomatie économique à l’heure des conflits prolongés. Si les sanctions secondaires s’annoncent efficaces à court terme, elles pourraient également modifier en profondeur les équilibres commerciaux globaux, en forçant des acteurs non alignés à faire des choix délicats. La décision finale de Washington pourrait ainsi redéfinir le périmètre d’un front économique international contre la Russie, bien au-delà des sanctions classiques déjà en place.

7 réflexions au sujet de “L’Ukraine exhorte Trump à asphyxier l’économie russe”

  1. Après avoir tenté de génocider les russophones du Donbass, le petit dictateur* né0n@zi veut asphyxier l’économie russe !
    Pas toxique pour une tune, ce petit « comique ».

    (*) on est un dictateur quand tous ses opposants sont en taule ou en exil, ce qui est le cas de Zelenski

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  2. Je valide les exposés de mes amis d’en bas. Ce Zelensky est véritablement un clown.
    Cherchez l’erreur.

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  3. Trump ne peut pas asphyxier l’économie russe et il le sait.
    Avec sa tête de bourrin, Zelenski ferait mieux de la fermer, parce qu’il perd sans le savoir, bon nombre de personnes acquises à  »cause ».

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    • C’est exactement ça … Zelya est aux abois et il commence à déconner (bien plus que comme dabe) au risque de se mettre à dos ses plus fidèles alliés !

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  4. « Pour Kiev, l’économie russe est vulnérable, car largement dépendante de ses exportations énergétiques. »

    L’économie russe N’EST PAS VULNERABLE, en tout cas moins que celles de ceux qui appliquent les sanctions. En 2024, la Russie a connu une croissance de 4.7% du PIB malgré 18 trains de sanctions (plus de 28.000)

    Côté ENERGIE, ce sont les clients qui sont vulnérables pas les PRODUCTEURS. Si la Russie ferme le robinet, le prix du baril double et l’Europe s’écroule.

    Les ukronazes sont aux abois car le front est sur le point de craquer.

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    • « Si la Russie ferme le robinet, le prix du baril double et l’Europe s’écroule. »

      Avec le prix actuel du gaz, le nombre de faillites a explosé et les économies européennes sont DEJA en train de s’écrouler. L’Allemagne en tête.

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