Berlin et Ottawa accélèrent leur coopération autour des minéraux critiques afin de réduire leur dépendance à la Chine, qui domine aujourd’hui l’approvisionnement mondial. Membres influents de l’OTAN, l’Allemagne et le Canada donnent à ce partenariat une dimension stratégique : au-delà des enjeux économiques, il s’agit aussi pour les deux alliés de renforcer leur autonomie face à un contexte géopolitique tendu. En signant une déclaration d’intention sur les terres rares, le lithium et d’autres ressources stratégiques, ils cherchent à sécuriser leurs chaînes d’approvisionnement dans un environnement mondial de plus en plus concurrentiel.
Une déclaration d’intention aux ambitions claires
Le 26 août 2025, l’Allemagne et le Canada ont signé à Berlin une déclaration d’intention visant à renforcer leur coopération dans le domaine des minéraux critiques : terres rares, lithium, nickel, gallium, germanium… Sans engagements financiers contraignants, le texte pose néanmoins les bases d’une stratégie commune pour sécuriser l’accès à des ressources indispensables aux industries automobile, électronique, énergétique et de défense.
La dépendance à la Chine, une vulnérabilité majeure
Depuis plusieurs années, la Chine occupe une position dominante sur le marché des terres rares, fournissant près de 50 % des importations européennes selon Eurostat. En avril 2025, Pékin a restreint l’exportation de plusieurs métaux stratégiques, provoquant des tensions dans les filières industrielles mondiales : batteries électriques, semi-conducteurs, armement, télécommunications… Pour Berlin, où l’industrie automobile repose fortement sur les batteries et les technologies propres, et pour Ottawa, qui cherche à valoriser ses gisements, l’urgence est désormais d’affaiblir cette dépendance.
Un pari sur l’innovation et le recyclage
Au-delà de l’exploitation minière, l’accord met l’accent sur les technologies intermédiaires : traitement, raffinage et recyclage. L’objectif est double :
- Réduire l’impact environnemental de l’extraction brute.
- Créer des circuits d’approvisionnement indépendants pour limiter l’exposition aux décisions unilatérales de Pékin.
Les entreprises canadiennes comme Troilus Gold ou Rock Tech Lithium et les groupes allemands tels qu’Aurubis AG ou Vacuumschmelze ont déjà signé plusieurs protocoles pour développer des filières durables et traçables.
Un signal géopolitique fort
Cette coopération s’inscrit dans un contexte où la sécurisation des ressources stratégiques devient un enjeu majeur des rivalités internationales. L’Allemagne cherche à protéger son tissu industriel, tandis que le Canada renforce son positionnement comme fournisseur fiable face aux tensions sino-occidentales.
L’initiative illustre également la volonté des deux pays de diversifier leurs partenariats et de s’imposer comme acteurs incontournables d’une économie mondiale plus résiliente.




Ce que dit Merz a autant de valeur que ce que dit Micron : du vent
« En signant une déclaration d’intention … Un signal géopolitique fort »
C’est cela, oui … je déclare mon intention de boire suffisamment de bière pour pisser au Q de tous ceux qui envoient des signaux géopolitiques forts ! Avec la pression du jet d’eau de la rade de Genève.
P**ain … va quand même falloir que ces blaireaux arrêtent de nous prendre pour des Jean Bon.
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