Un vol reliant la France au Sénégal a dû revenir à son point de départ, samedi 16 août 2025, après l’agression du chef de cabine par une passagère. L’incident, qui a nécessité la déclaration d’un état d’urgence aéronautique, a entraîné l’intervention rapide des autorités.
Une agression en plein ciel
Un appareil d’Air France, parti de Paris-Charles de Gaulle à destination de Dakar, a interrompu son trajet moins de deux heures après le décollage. Alors que l’avion survolait le sud-ouest de la France, une passagère a adopté un comportement erratique avant de s’en prendre physiquement au chef de cabine. Selon des témoins, elle aurait tenté de l’étrangler tout en tenant des propos menaçants. L’équipage est parvenu à la maîtriser, mais l’incident a poussé les pilotes à enclencher le code international « squawk 7700 », signalant une urgence absolue.
L’appareil a alors effectué un demi-tour immédiat et entamé une descente vers Paris, où il s’est posé en 1h43 seulement après le départ initial. À l’arrivée, les secours et les forces de l’ordre ont pris en charge la voyageuse, décrite comme en proie à une crise psychologique.
Gestion de crise et reprise du vol
La compagnie a mobilisé ses équipes pour assister les passagers affectés par l’événement. Un nouvel équipage a été dépêché afin de permettre le redécollage, qui est intervenu à 21h28. Air France a indiqué avoir mis en place toutes les mesures nécessaires pour limiter les perturbations et garantir la continuité du trajet.
Ce type d’incident rappelle les protocoles stricts qui régissent le transport aérien : en cas de menace, les commandants de bord ont l’obligation de privilégier la sécurité et de coordonner leur action avec les autorités locales. Le recours au signal d’urgence, rare mais réglementé, illustre l’importance des procédures établies pour protéger voyageurs et équipages. L’épisode souligne aussi l’attention accrue portée au comportement des passagers, alors que les compagnies font face régulièrement à des situations perturbatrices en vol.



