Le choix de Romuald Wadagni pour représenter la mouvance présidentielle à la présidentielle de 2026 continue de susciter des réactions. Invité sur Canal 3 Bénin, Noël Chadaré, ancien secrétaire général de la Cosi-Bénin et membre de l’Union progressiste le Renouveau, a livré son appréciation sur le ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances.
Selon lui, Wadagni présente les atouts nécessaires pour incarner une alternative crédible. « C’est quelqu’un que j’ai côtoyé et avec qui je continue d’échanger. Il allie rigueur et écoute, deux qualités essentielles pour gouverner. Sans rigueur, il n’y a pas de réussite », a expliqué l’ex-syndicaliste, convaincu que le candidat pourra « agir sur certains leviers économiques pour soulager le coût de la vie ».
Un duo pensé pour l’équilibre
Évoquant la candidature conjointe avec Mariam Chabi Talata, Noël Chadaré a insisté sur la complémentarité du tandem. Pour lui, ce choix traduit la volonté de concilier compétence, représentativité régionale et équilibre de genre. « Elle est une femme, enseignante certifiée, avec une assise intellectuelle solide. Son profil apporte un plus, et sa présence du Nord face à un président originaire du Sud illustre une recherche d’équilibre », a-t-il fait remarquer, allant jusqu’à comparer cette démarche au modèle nigérian.
En résumé, Chadaré voit dans la désignation de Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata un signal d’ouverture et d’adaptation aux réalités sociales et politiques du pays, tout en restant confiant sur la capacité du ministre des Finances à répondre aux attentes des populations.



Après ta-lon, il faudra avant tout ériger un Sous-Basement solide à notre pays. Notre État, la République du Bénin est très mal partie. Puisqu’il est fondé sur un socle vulnérable, taillable et corvéable à tout moment.
C’est le pouvoir immense accordé à un seul individu dans l’échafaudage de notre État qui prête à l’abus, à la corruption et qui empêche le développement socio-économique. Nous devons y mettre fin.
Voilà un pays, dans lequel à tout moment un quidam et même un descendant de négrier peut surgir. Moyennant l’argent, va corrompre toute l’administration, détenir le monopole dans tous les secteurs vitaux du pays, se faire démocratiquement élu. Puis après saccage tout le fondement démocratique et de l’Etat de droit pour faire du pays sa propriété privée et celle de ses héritiers.
Nulle part dans ce monde, cela ne s’est jamais arrivé. Tout ceci a été possible, que par la compréhension erronée que l’on a sur l’État en Afrique : Qui consiste à dire, qu’il s’agit d’une en entité sauvage sans propriétaire apparent, dont peut à tout instant accaparer les terres et les hommes qui y vivent pour en faire ce que l’on veut.
Sinon, comment est-il possible, qu’un descendant de négrier devenu milliardaire (dans les affaires des marchés de gré à gré avec l’État), devenu président de la République, puisse lancer aux africains noirs de nos jours : « Vos ancêtres ont vendu les leurs comme esclaves aux étrangers » ? Un mensonge terrible et une insulte gravissime aux populations de toute l’Afrique Noire.
N’est-ce pas là la ***** d’un système qui veut faire croire que le pouvoir d’État en Afrique c’est mettre la main sur tous les biens du pays. En imposant par la force la volonté d’un seul homme à toute la population en bafouant les règles élémentaires de la démocratie et de l’Etat de droit.
C’est pertinent et urgent que la configuration de notre État au Bénin doit subir une refondation profonde : Certaines entités étatiques doivent être détachées du ressort du pouvoir exécutif.
Le trésor public, le conseil supérieur de la magistrature, la cour des comptes, la police et les forces armées ne doivent plus être sous la tutelle du gouvernement. Elles doivent être comme la banque centrale, des institutions autonomes qui n’ont pas de compte à rendre au gouvernement, ne dépendant plus de lui, mais directement liées à la souveraineté du peuple comme au Japon.
Les collectivités locales, les têtes couronnées, les chefferies, les représentants des métiers et arts organisés formeront le Sous-Basement et constitueront la seule tutelle à qui devront rendre compte les entités autonomes (désignées), le gouvernement, le parlement et le pouvoir judiciaire.
Le Sous-Basement ainsi constitué, le gouvernement, le parlement et l’exécutif seront véritablement séparés. Le trésor public, le conseil suprême de la magistrature, l’armée et les autres corps armés et uniformés n’étant plus sous tutelle de l’exécutif, celui-ci n’aura plus cette influence désastreuse qu’elle a toujours exercée sur les autres pouvoirs jusqu’ici malgré la séparation des pouvoirs dans l’État.
Faux syndicaliste ce chadaré , infiltré de talon dans le milieu des syndicat 😡 qu’il aille se faire cuire des œufs pourris 😡😡
Ce que pense ce teigneux de Chadare ; vraiment on s’en moque. Royalement. Voilà un homme sans honneur qui après des années de militantisme syndical a vendu son âme pour s’encarter dans un parti politique dont le patron est celui qu’il combattait. Où est donc la logique si ce n’est pas opportuniste ??? Il est détestable cet homme qui n’a jamais été droit dans sa vie .
Cherchez l’erreur
Le problème qui me dérange moi dans la candidature de WADAGNI, c’est le candidat du système qu’il va continuer.
Si non, c’est un homme valable.
Pour être un complice de TALON, son comptable personnel, et avoir aider ce dernier à hisser ses entreprises au sommet des secteurs vitaux de l’économie du Bénin!!!
Mieux, fermer les yeux sur les abus toutes sortes, être comptable du scandale du leasing de voiture, de plusieurs centaines de milliards, le PVI etc…
Non et non, un homme sérieux ne peut pas cautionner tout ça.