Après trois jours de travaux marqués par des échanges avec la Commission électorale nationale autonome (CENA) et l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP), les confessions religieuses du Bénin ont pris d’importantes résolutions pour accompagner le processus électoral en vue des élections générales de 2026.
Elles ont réaffirmé leur détermination à contribuer à la construction d’un pays démocratique, pacifique et prospère. Leur engagement se traduira par une présence active avant, pendant et après les scrutins, afin de servir de sentinelles et de messagers de cohésion sociale et d’unité nationale.
Respect des lois et appel à la responsabilité
Les responsables religieux ont rappelé que la démocratie repose sur le respect de la législation en vigueur. Ils exhortent ainsi la classe politique à se conformer aux règles qui encadrent la vie publique, tout en recourant aux voies légales et au dialogue pour résoudre les différends électoraux. Ils ont également appelé les acteurs politiques à bannir toute forme de violence dans leurs discours et leurs pratiques. Une charte de paix et de bonne conduite sera soumise aux leaders de partis pour formaliser cet engagement.
Actions concrètes décidées
Pour contribuer à des élections transparentes et apaisées, les confessions religieuses ont annoncé une série d’initiatives :
- organisation, en octobre 2025 et en janvier 2026, de trois jours de jeûne et de prières pour la paix, la cohésion et la sagesse collective ;
- intégration systématique de messages sur la paix et l’unité nationale dans les prêches, homélies et enseignements religieux jusqu’à la fin du processus électoral ;
- sensibilisation des fidèles à rejeter les discours de haine et à privilégier la non-violence ;
- plaidoyer pour mettre fin aux campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux, jugées nuisibles à l’image du pays et à la sérénité des citoyens.
À la clôture des assises, le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Éric Kossi Agossounon, a salué ces résolutions. Il a particulièrement insisté sur la pertinence de la charte de paix et des journées de prière, tout en assurant que le gouvernement reste attentif aux recommandations visant à garantir un scrutin inclusif et apaisé.



Il n’y aura pas de violence si les institutions chargés des resultats proclame sans tripatoullage aucune les resultats sortis des urnes.