La Police républicaine a apporté, ce lundi, des précisions sur les opérations menées pour libérer les espaces publics et réguler la circulation des véhicules à bras. Dans une déclaration relayée sur les plateformes officielles de l’institution, le porte-parole, Commissaire-major Éric Orou Yérima, a tenu à dissiper les malentendus nés de l’exécution des instructions du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Selon lui, ces interventions n’ont pas pour but d’imposer une répression aveugle, mais de garantir l’ordre public dans ses différentes dimensions : sécurité, salubrité, tranquillité et protection de l’environnement.
Face aux interprétations selon lesquelles les consignes ministérielles offriraient un « plein pouvoir » aux forces de l’ordre, le porte-parole a été formel : cette lecture est erronée. « La priorité de la Police républicaine dans l’application de ces instructions est la préservation de l’ordre public, et non l’usage excessif de la force », a-t-il assuré. L’officier a également rappelé que tout écart constaté dans la mise en œuvre des opérations fait l’objet de sanctions. La Direction générale de la Police, dit-il, reste attachée à la discipline et au professionnalisme de ses éléments.
La Police invite par ailleurs les populations à collaborer activement afin de faciliter la réussite des opérations en cours. Elle souligne que la discipline collective et la compréhension mutuelle sont essentielles pour atteindre l’objectif recherché : des espaces publics libérés et un cadre de vie sécurisé. En somme, la Police républicaine entend rassurer l’opinion : il ne s’agit pas d’un blanc-seing donné à ses agents pour abuser des citoyens, mais d’une mission encadrée, exécutée dans le respect des lois et de la dignité humaine.



