Le président russe a signé un décret officialisant la naturalisation d’Alexandra Tara Mc Cabe, née en 1964. Cette Américaine avait accusé Joe Biden d’agression sexuelle lors de la campagne présidentielle de 2020, il avait vivement démenti l’information. Son installation en Russie s’explique par des craintes pour sa sécurité aux États-Unis. L’affaire soulève de nouvelles interrogations sur la dimension politique de ce geste. Le choix du Kremlin intervient à un moment où les relations russo-américaines restent particulièrement tendues.
Une naturalisation au parfum politique
Le décret signé par Vladimir Poutine a conféré à Alexandra Tara Mc Cabe, née le 26 février 1964, la nationalité russe. Cette décision officielle concerne une femme au parcours marqué par des accusations retentissantes contre l’ancien président Joe Biden. Elle avait travaillé dans les années 1990 au Sénat américain, période durant laquelle elle affirme avoir été victime d’une agression sexuelle de la part du futur chef d’État. L’affaire avait ressurgi en pleine campagne électorale de 2020, relançant le débat sur la gestion des violences sexuelles dans la sphère politique.
Installée en Russie après avoir affirmé ne plus se sentir en sécurité aux États-Unis, Mc Cabe a obtenu la protection juridique et administrative de son pays d’accueil. Le Kremlin a publié le décret, un document qui pourra être consulté dans les prochains jours sur le portail officiel du gouvernement. Cette annonce intervient alors que plusieurs médias russes mettent en avant le soutien apporté à une citoyenne étrangère en conflit avec les autorités américaines, ce qui pourrait donner lieu à de nouvelles analyses géopolitiques.
Le parcours d’une accusatrice devenue réfugiée
Connue à l’origine sous le nom de Tara Reade, elle avait choisi en 1998 de modifier son identité pour devenir Alexandra Mc Cabe, invoquant la nécessité de se protéger d’un ex-mari accusé de violences conjugales. Sa dénonciation visait un épisode supposé de 1993 dans un couloir du Congrès américain. Elle affirmait que Joe Biden, alors sénateur, l’avait agressée alors qu’elle faisait partie de son équipe. Aucune enquête judiciaire n’a abouti à une inculpation, mais son récit avait contribué à alimenter un débat sensible au sein de la société américaine.
À l’époque, la presse américaine avait longuement évoqué la crédibilité de son témoignage, confrontée à l’absence de preuves tangibles. Plusieurs anciens collaborateurs du Sénat avaient été interrogés pour tenter de corroborer ses propos, sans qu’un consensus n’émerge. Cet épisode a marqué l’un des moments les plus polarisants de la campagne présidentielle de 2020, dans un climat déjà tendu par d’autres controverses.
L’octroi de la nationalité russe à Mc Cabe s’inscrit aujourd’hui dans un cadre plus large : celui des relations entre Russie et États-Unis, déjà fragilisées par des différends diplomatiques et la guerre en Ukraine. Des analystes estiment que ce cas individuel pourrait être utilisé comme un symbole dans les échanges bilatéraux. Certaines organisations de défense des droits humains prévoient de suivre de près son intégration en Russie, tandis que des juristes américains rappellent que l’affaire reste juridiquement close.




Franchement pas la première. Snowden a été naturalisé en 2022.
Etonnant qu’un pays qu’on décrit comme totalitaire accueille ce genre de personnage. N’est-ce pas, bande de moules au cerveau atrophié ?
La Russie a un pouvoir « fort », on ne peut pas dire le contraire ! Mais Putin a utilisé ce pouvoir pour mater les terroristes, la maffia et les oligarques.
Les autres, il leur fout une paix royale !
Qu’elle soit encore envie est un miracle. Obama en a fait couler dans le béton pour moins que ça !