Au cours des derniers mois, le programme des 1000 Volontaires de la Consommation a suscité de vifs débats. Plusieurs bénéficiaires avaient exprimé leur frustration face à l’utilisation de leurs images lors d’événements officiels, tout en dénonçant l’absence de formation et de paiements réguliers. Ces critiques ont ouvert un espace de méfiance autour de l’initiative, pourtant lancée avec l’ambition de protéger les consommateurs et de surveiller les prix à travers le pays.
Des engagements confirmés par le ministère
Face aux inquiétudes relayées par ces volontaires, le Ministère de l’Industrie et du Commerce a tenu à clarifier la situation. L’institution affirme que l’ensemble du processus d’enrôlement et de déploiement a été mené à bien, chaque volontaire ayant été affecté à un chef de service. Les contrats d’engagement sont, selon elle, dûment signés et en vigueur.
Par ailleurs, le ministère assure que la phase de formation, réclamée depuis plusieurs semaines, est programmée pour le mois de septembre 2025. Les autorités rappellent aussi que les indemnités du mois de juillet ont déjà été réglées.
Des volontaires visibles sur le terrain
Le communiqué met également en avant des preuves d’implication concrète. Lors du Magal de Touba et pour le Gamou, des volontaires ont été mobilisés pour accompagner les activités officielles du département. Cette présence, souvent contestée par certains d’entre eux qui estiment ne pas être correctement formés, est présentée par le ministère comme un signe de leur contribution effective aux missions de service public.
En clôture, les autorités encouragent les volontaires à conserver discipline et patience, tout en les invitant à adresser toute préoccupation directement à leurs supérieurs hiérarchiques.
Une étape cruciale pour la crédibilité du programme
Ce rappel à l’ordre intervient à un moment charnière. Le programme, lancé le 18 mars 2025, se veut un instrument essentiel pour garantir un suivi plus rigoureux des prix et protéger les ménages contre les abus sur les marchés. Mais pour que cette ambition ne soit pas perçue comme une simple vitrine, l’exécution des promesses de formation et la régularité des indemnités apparaissent désormais comme des conditions incontournables. À défaut, la confiance entre l’État et les volontaires risque de s’éroder davantage, affaiblissant l’impact d’un projet conçu pour servir directement les consommateurs.



