Le président américain Donald Trump a lancé lundi un message de réconciliation envers l’Iran, affirmant que Washington et Israël n’avaient aucune « hostilité » envers le peuple iranien et que la main de la coopération était tendue. Cependant, ces déclarations ont été reçues avec scepticisme à Téhéran.
Des promesses face à des actions passées
Le 13 juin 2025, Israël a lancé une série de frappes aériennes contre des installations nucléaires iraniennes, notamment à Fordow, Natanz et Isfahan, dans le but de perturber le programme nucléaire de l’Iran. Les États-Unis ont directement participé à ces opérations militaires sous le nom de code « Midnight Hammer ». Des bombardiers B-2 américains ont largué des bombes GBU-57A/B, tandis que des missiles Tomahawk ont été tirés depuis un sous-marin. Des chasseurs F-35 et F-22 américains ont également pénétré l’espace aérien iranien pour intercepter les systèmes de défense sol-air iraniens, bien que sans déclencher de tirs. Ces événements ont été rappelés par l’Iran pour souligner ce qu’il considère comme un contraste entre les paroles américaines et les actions menées dans la région.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué mardi que la volonté de paix exprimée par le président américain semblait « contradictoire » avec les actions passées des États-Unis, tout en réaffirmant sa position sur la nécessité de prendre en compte ces événements dans tout dialogue futur.
Entre diplomatie et défiance
Lors de son discours, Trump a exprimé sa disposition à ouvrir un dialogue et à construire une relation pacifique, estimant que cela pourrait être bénéfique pour les deux pays. L’idée que des gestes de coopération soient annoncés alors que des opérations militaires ont eu lieu récemment a soulevé des interrogations sur la manière de concilier paroles et actes.
Ces déclarations de paix attirent l’attention, mais elles devront être accompagnées de mesures concrètes pour établir un climat de confiance. Le défi pour toutes les parties sera de clarifier leurs intentions et de créer des conditions favorables à une discussion constructive.




L’homme blanc a la langue fourchue