La Russie affirme avoir franchi une étape majeure dans le développement de son arsenal nucléaire. Le président Vladimir Poutine a annoncé la réussite du test du missile de croisière Burevestnik, un engin à propulsion nucléaire conçu pour parcourir d’immenses distances tout en échappant aux défenses antimissiles les plus sophistiquées rapporte Investing.com. Cette déclaration, relayée par le Kremlin, marque un moment que Moscou présente comme un tournant stratégique.
Un arsenal en constante mutation
Depuis plusieurs années, la Russie investit massivement dans la modernisation de ses systèmes de défense et d’attaque. Des missiles hypersoniques Kinjal et Zircon au déploiement du système antiaérien S-500, Moscou cherche à renforcer sa capacité de dissuasion et à consolider sa position militaire face aux États-Unis et à l’OTAN. Cette montée en puissance, que le pouvoir justifie par un besoin de « protection souveraine », s’accompagne de technologies toujours plus audacieuses. C’est dans ce cadre que s’inscrit désormais le Burevestnik, missile que la Russie présente comme la synthèse de ses ambitions les plus avancées.
Une arme à la portée exceptionnelle ?
Selon le chef d’état-major Valery Gerasimov, le missile aurait parcouru environ 14 000 kilomètres en un vol d’une durée de 15 heures lors de son essai du 21 octobre 2025. Propulsé par un réacteur nucléaire miniature, il pourrait théoriquement rester en vol plusieurs jours et suivre des trajectoires imprévisibles, rendant son interception quasi impossible selon la Russie. Moscou décrit cette arme comme une « capacité unique », affirmant qu’aucun autre pays ne dispose d’un engin équivalent.
Le président Poutine, vêtu d’un uniforme de terrain lors de sa rencontre avec les responsables militaires, a souligné que le missile avait surmonté les doutes initiaux exprimés par certains experts russes, qui jugeaient ce projet irréalisable. Les « tests cruciaux » seraient désormais terminés, et la prochaine étape consiste à préparer les infrastructures nécessaires à son déploiement.
Entre prouesse technique et signal politique
Le Burevestnik, désigné SSC-X-9 Skyfall par l’OTAN, représente autant un projet technologique qu’un message stratégique. Son développement vise à démontrer que la Russie reste capable d’innover dans le domaine nucléaire malgré les sanctions économiques et les tensions géopolitiques. Le discours de Vladimir Poutine s’adresse autant à ses alliés qu’à ses rivaux : il s’agit de rappeler que la dissuasion nucléaire russe ne se limite plus aux armes traditionnelles mais intègre désormais des systèmes à long rayon d’action capables d’échapper à toute interception connue.
L’annonce survient alors que la guerre en Ukraine continue de mobiliser une partie importante de l’appareil militaire russe. Le choix du moment – et la mise en scène d’un Poutine entouré de ses généraux – ne doit rien au hasard : il illustre la volonté du Kremlin de montrer une armée en confiance, prête à franchir un nouveau seuil technologique.
Une prouesse encore à confirmer
Malgré l’assurance affichée par Moscou, peu d’informations indépendantes permettent de vérifier la portée réelle du missile ni la fiabilité de son système de propulsion nucléaire. Toutefois, la Russie, en affirmant être prête à envisager le déploiement de cette arme, confirme qu’elle poursuit sa stratégie de puissance en s’appuyant sur la maîtrise du nucléaire sous toutes ses formes.
Le Burevestnik symbolise ainsi la recherche d’un équilibre de force par la démonstration technologique : un missile pensé non seulement pour voler plus loin, mais aussi pour imposer à nouveau la Russie comme un acteur incontournable de la dissuasion mondiale.




Big bisous à tous les gros débiles qui traitaient la Russie de pays sous-développé, avec une économie du 1/3 Monde.
Ce gros suppo-là, je ne vous souhaite pas de vous le prendre dans le fion !
Si je pouvais avoir une dizaine de ses trucs, je réglerai plusieurs problèmes dans le monde…
Pareil 😉
On connaissait le missile à ogive nucléaire. Les Russes ont fait un missile à propulsion nucléaire ! Il peut faire 15 fois le tour de la planète avant de piquer sur sa cible ! De quoi faire instiller un chouïa de paranoïa à l’oncle Sam qui se croit (encore et à tort) invulnérable sur son continent !
Contrairement à ce que prétendent des types vivant encore au XXème siècle (coucou @_@), l’armement russe est très en avance sur l’armement otanien.
Contrairement aux poissons rouges européens qui se réveillent quand il est trop tard, les Russes ont anticipé les attaques américaines et ils se sont préparés depuis au moins 20 ans ! Il faut dire que les discours amerloques sur le démembrement de la Russie et l’expansion de l’OTAN vers l’Est étaient tout sauf discrets.
Bourevestnik (oiseau de tempête en russe).
Ça devrait faire réfléchir les gringalets et grincheux Européens qui se la pètent avec le machin Otanien.
Donald Trump a raison d’être prudent , très prudent même avec l’armée Bolchevique qui vit depuis la nuit des temps la guerre dans l’âme.
Cherchez l’erreur