Les relations déjà tendues entre Washington et Caracas ont franchi un nouveau seuil de crispation. Lors d’un échange avec la presse, le président américain Donald Trump a reconnu avoir donné son feu vert à des actions de la CIA visant le Venezuela rapporte plusieurs sources dont Reuters. Une annonce inattendue qui a aussitôt suscité la colère de Nicolás Maduro, déterminé à dénoncer ce qu’il considère comme une agression contre la souveraineté de son pays.
Sans s’attarder sur les détails, Trump a affirmé avoir agi pour « deux raisons essentielles » : combattre ce qu’il appelle un régime de narco-terrorisme et empêcher, selon lui, l’envoi de criminels vers le territoire américain. Allant plus loin, il a laissé entendre que des frappes terrestres pourraient être envisagées, estimant que les États-Unis « contrôlent déjà très bien la mer ».
Caracas dénonce une nouvelle forme d’ingérence
À Caracas, la riposte de Maduro a pris la forme d’un discours enflammé devant le Conseil national pour la souveraineté et la paix, organe créé récemment pour faire face à la pression américaine. Le chef de l’État a dénoncé ce qu’il qualifie de “coups d’État fomentés par la CIA”, évoquant les pages sombres de l’histoire latino-américaine : les disparus d’Argentine, la répression sous Pinochet, les régimes militaires soutenus par Washington. « L’Amérique latine ne veut plus de ces coups d’État », a-t-il martelé, tout en appelant les peuples voisins à dire non à la guerre et au changement de régime imposé.
Les tensions entre les deux pays n’ont cessé de s’intensifier ces dernières années. Le Venezuela a expulsé plusieurs diplomates américains, accusés de manœuvres d’ingérence, tandis que les États-Unis ont rétabli des sanctions économiques visant notamment l’entreprise pétrolière PDVSA. Les canaux diplomatiques, déjà fragiles, semblent aujourd’hui totalement rompus.
Une confrontation aux airs de déjà-vu
Cette escalade illustre la persistance d’une logique de confrontation entre les États-Unis et un régime perçu comme hostile à leurs intérêts. Trump revendique une posture de fermeté, fidèle à sa vision d’une Amérique « rétablie dans sa puissance », tandis que Maduro transforme chaque attaque en symbole de résistance nationale.




« Donald Trump a reconnu avoir donné son feu vert à des actions clandestines de la CIA visant le Venezuela »
Le mot « clandestin » ne fait pas partie du vocabulaire de Trump 🙂
La CIA ne fait que ça depuis 75 ans. Ce qui est nouveau, c’est que le POTUS est assez stupide pour le dire ouvertement.
Bof, le POTUS peut faire toutes les choses illégales qu’il veut, personne ne lui dira rien.
La CPI, elle en pense QUOI ?
Ils dorment à l’ONU ?