Diabète en Algérie : une petite révolution attendue après un nouvel accord

Dans un pays où le diabète progresse vite, une annonce pourrait bien changer la donne. En effet, selon Algerie Eco, le groupe pharmaceutique Saidal a conclu un accord stratégique avec Novo Nordisk Algérie, le géant mondial des traitements contre le diabète. Ensemble, ils prévoient de produire sur le territoire national des insulines de dernière génération et d’autres molécules innovantes, avec un objectif clair : réduire la dépendance aux importations et offrir aux patients des traitements fabriqués localement, selon les standards internationaux.

Le diabète, une menace qui s’est enracinée

Depuis trois décennies, le diabète s’est imposé comme l’une des principales urgences sanitaires en Algérie. La maladie touche désormais des millions de personnes, souvent sans diagnostic précoce. La transition alimentaire, la sédentarité et le stress urbain ont accéléré sa progression, transformant ce fléau en un véritable enjeu de santé publique. Derrière les chiffres, ce sont des vies bouleversées, des coûts médicaux croissants et des hôpitaux sous pression.

Face à cette réalité, l’accord signé entre Saidal et Novo Nordisk apparaît comme une réponse ambitieuse. Il prévoit la création d’une chaîne de production aseptique complète, une première étape vers la fabrication locale de traitements biologiques avancés. L’enjeu dépasse la simple production : il s’agit de maîtriser la technologie, de former des compétences algériennes et de bâtir une infrastructure pharmaceutique durable.

Ce « partenariat gagnant-gagnant » repose sur un transfert de savoir-faire et une vision partagée d’un développement industriel fondé sur la qualité et la durabilité. Novo Nordisk apportera son expertise scientifique, tandis que Saidal renforcera ses capacités pour répondre aux besoins des patients diabétiques, de plus en plus nombreux.

Pour les autorités, ce projet illustre une volonté constante : faire de la souveraineté sanitaire une réalité. Avec une industrie pharmaceutique qui couvre déjà près de 80 % des besoins nationaux, l’Algérie ambitionne désormais de produire des traitements complexes et innovants.

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