Le président américain Donald Trump a décidé d’alourdir de 10 % les droits de douane sur les importations en provenance du Canada, un geste qu’il présente comme une réponse directe à une publicité jugée « frauduleuse ». Le message en cause, diffusé vendredi soir lors de la World Series, provenait de la province canadienne de l’Ontario et aurait, selon Trump, déformé les propos de Ronald Reagan, figure emblématique du conservatisme américain. Sur sa plateforme Truth Social, le président a dénoncé un acte hostile et justifié sa décision par « une grave déformation des faits ».
Ce nouveau tour de vis s’ajoute à une série de tensions commerciales entre les deux pays. Washington considère cette publicité comme un affront public qui dépasse le cadre d’un simple désaccord diplomatique. Pour Trump, l’épisode illustre une volonté du voisin canadien de « manipuler » l’opinion américaine, alors même que les deux économies restent étroitement liées.
Des discussions déjà rompues plus tôt cette semaine
Quelques jours avant cette annonce, Donald Trump avait déjà mis fin aux échanges commerciaux engagés avec le Canada, jugeant qu’Ottawa n’avait pas agi avec « respect ». Cette rupture, intervenue le 24 octobre 2025, marquait déjà une escalade dans les rapports bilatéraux. Le premier ministre Mark Carney s’était alors déclaré prêt à reprendre les discussions, sans succès. La nouvelle surtaxe vient donc sceller une phase de tension ouverte depuis plusieurs jours, confirmant la volonté du président américain de renforcer la pression économique.
Un signal politique autant qu’économique
L’annonce d’une hausse tarifaire peut sembler purement technique, mais elle s’apparente davantage à un signal politique. Elle vise à rappeler la détermination du président américain à ne tolérer aucune provocation perçue comme une atteinte à son autorité. Ce durcissement risque toutefois d’avoir un effet boomerang : les entreprises américaines dépendantes des matières premières canadiennes pourraient en subir les répercussions immédiates, notamment dans les secteurs de l’automobile et de la construction.
Au-delà de la querelle médiatique, cette mesure traduit un choix stratégique : celui d’imposer le rapport de force comme levier diplomatique. Alors que les tensions économiques se doublent de rivalités d’image, le geste de Donald Trump rappelle que, pour lui, la communication et le commerce ne sont jamais séparés.




« En colère, Trump frappe le Canada au portefeuille »
Trump enfant-homme malheureux, toute sa politique de tarifs sur le globe ne fait que rendre la vie difficile à travers le monde, et tenez-vous bien les Américains ne sont pas épargnés du coût de la vie élevé, reste à réfléchir Trump rend aussi la vie difficile aux Américains, c’est déjà une défaite pour sa politique locale.
La plus grosse erreur que puisse faire un décideur : « Prendre une décision sous l’emprise de la colère ! »
Un paternalisme exacerbé de Trump. Il gouverne selon ses humeurs.
Mark Carney le premier ministre Canadien qui fut Gouverneur de la Banque d’Angleterre (2013-2020) n’est pas non plus un enfant de cœur.
Triste réalité pour le pays de l’oncle Sam.
Cherchez l’erreur
Me Jacques Vergès