L’affaire Nexperia montre avec acuité la rivalité croissante entre la Chine et les puissances occidentales dans la maîtrise des technologies stratégiques. Au cœur de cette nouvelle confrontation : une entreprise néerlandaise de semi-conducteurs détenue par un groupe chinois, devenue en quelques semaines le symbole d’un rapport de force qui dépasse les simples enjeux industriels.
Les semi-conducteurs, un levier de puissance
Lorsque le gouvernement des Pays-Bas a décidé de placer Nexperia sous son contrôle direct, il a invoqué la nécessité de protéger la « disponibilité de biens essentiels ». Cette mesure exceptionnelle visait à garantir que la production de composants électroniques cruciaux reste accessible à l’Europe, face à ce qu’elle jugeait être une gouvernance défaillante sous influence chinoise.
Du côté chinois, la réaction ne s’est pas fait attendre. Le ministère du Commerce a dénoncé une atteinte grave à la stabilité des chaînes d’approvisionnement mondiales et imposé des restrictions sur les exportations de certains composants fabriqués en Chine.
Les unités locales de Nexperia, situées notamment à Guangdong, ont à leur tour contesté l’autorité du siège néerlandais, affirmant leur indépendance et accusant La Haye d’ingérence. Ce bras de fer révèle un affrontement discret mais déterminant pour la souveraineté technologique mondiale.
Une rivalité nourrie par des décennies de concurrence
Depuis plus de quarante ans, la Chine s’est hissée au rang de principal concurrent de l’Occident, en transformant son économie planifiée en une puissance industrielle et technologique. Soutenue par une stratégie d’investissement massif, une main-d’œuvre qualifiée et une politique d’innovation soutenue par l’État, elle a rattrapé les nations occidentales dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, les télécommunications et désormais les semi-conducteurs.
Cette progression rapide a inquiété les États-Unis et leurs alliés européens, qui multiplient depuis plusieurs années les mesures destinées à ralentir les avancées chinoises : restrictions à l’exportation de technologies sensibles, contrôle des investissements étrangers et surveillance renforcée des chaînes d’approvisionnement. L’affaire Nexperia s’insère directement dans cette logique de freinage stratégique.
Une fracture technologique aux conséquences économiques
La décision néerlandaise et la riposte de Pékin montrent une dynamique de méfiance mutuelle. En Europe, les gouvernements redoutent une dépendance excessive vis-à-vis de la Chine dans un secteur jugé vital pour la transition numérique et l’industrie automobile. En Chine, cette intervention est perçue comme une tentative d’isolement économique sous prétexte de sécurité nationale.
Au-delà des discours officiels, cette crise montre que la technologie est devenue le champ d’affrontement privilégié entre grandes puissances. Chaque composant, chaque usine, chaque brevet peut devenir une arme géopolitique. Les semi-conducteurs, souvent invisibles au grand public, sont désormais au centre d’une bataille d’influence où chaque décision politique peut faire trembler des pans entiers de l’économie mondiale.
Les tensions autour de Nexperia traduisent donc bien plus qu’un simple désaccord commercial. Elles témoignent d’une recomposition des rapports de force où l’innovation technologique devient synonyme de pouvoir, et où la frontière entre économie et sécurité nationale s’efface peu à peu.




VW vent de mettre en pause sa chaine de production de la GOLF !
Résumons-nous …
– Les USA s’attaquent à l’économie de la Chine
– Ces faux Q demandent à la NL de nationaliser une entreprise chinoise de semi-conducteurs
– très logiquement les Chinois tarissent les flux entrants de leur ex-entreprise puisqu’elle ne leur appartient plus
– très logiquement l’entreprise ne produit plus rien
– très logiquement les clients allemands (tous les constructeurs de bagnoles allemands) ne sont plus fournis par l’ex-entreprise chinoise
– très logiquement les chaines de montage allemande ne produisent plus de voitures allemandes bourrées de composants chinois
– très logiquement cela va flinguer les économies NL et allemande et profiter aux fabricants de voitures chinoises ET américaines (mais pas trop parce que c’est de la daube)
La question : Y A-T-IL UN IMBECILE DANS LA SALLE ?
Mouais … les bataves ont carréement nationalisé une entreprise chinoise. Les Chinois ont logiquement stoppé la fourniture des composants à la boîte qui leur avait été volée. Quoi de plus normal ?
Les Chinois vont délocaliser leur business dans un pays moins voyou et les bataves perdront de milliers d’emplois dans l’aventure.
Ces bataves sont de vraies têtes de noeud ! Quand on prépare un coup tordu, on envisage les conséquences !
A noter que les puces de l’entreprise chinoise située en Hollande alimentait l’industrie automobile allemande ! (6 millions de puces par mois)
Du coup, les teutons l’ont dans l’os aussi !
C’est clair que c’est pas cette impéritie des bataves face aux Chinois qui va aider le secteur automobile teuton déjà en guerre plus ou moins perdue contre … les Chinois suite à la décision de la boche Ursula de flinguer le moteur thermique !
Non seulement ils se tirent des balles dans le pied mais en plus, leurs boulettes cascadent ! Les Chinois n’ont rien à faire d’autre que d’attendre que leurs concurrents se sabordent eux-mêmes.
J’ai lu que les Allemands et les Hollandais voulaient « discuter du problème » avec les Chinois. Le Ministre alleamnd a finalement annulé son voyage parce que personne à Pékin ne voulait lui causer !
Du très grand guignol