Le journaliste Michael Wolff, connu pour ses enquêtes sans concession sur l’entourage de Donald Trump, a déposé une plainte contre la première dame Melania Trump rapporte The Wrap. L’affaire repose sur une série d’accusations liées à des menaces juridiques que l’autrice présumée aurait formulées pour, selon lui, réduire au silence un projet d’investigation. Derrière le différend, se joue un bras de fer entre liberté d’expression et pouvoir d’influence.
Un écrivain habitué aux controverses face à un couple présidentiel sur la défensive
Avant cet épisode, Michael Wolff s’était déjà fait remarquer par des publications retentissantes comme Fire and Fury: Inside the Trump White House (2018), qui décrivait les coulisses de la présidence Trump et provoqua une série de réactions publiques. Journaliste aguerri, il cultive une approche directe et polémique du pouvoir, s’attirant régulièrement les critiques de ses sujets. Ce style frontal lui vaut aujourd’hui d’être à nouveau dans la ligne de mire, cette fois de Melania Trump, qu’il accuse d’avoir franchi la frontière entre défense de réputation et intimidation judiciaire.
Une bataille autour du droit de questionner
Dans sa plainte, déposée auprès d’un tribunal américain et consultée par The Wrap, Michael Wolff reproche à Melania Trump d’avoir tenté de bloquer la préparation d’un ouvrage qu’il envisageait d’écrire sur le réseau de Jeffrey Epstein. Selon lui, la première dame aurait ordonné à ses avocats d’envoyer une lettre exigeant des excuses publiques et le retrait d’affirmations jugées “fausses et diffamatoires”. À défaut, il risquait une poursuite chiffrée à 1 milliard de dollars.
Le journaliste estime que ces menaces ne visaient pas seulement sa personne, mais toute tentative d’enquête touchant au couple Trump. Il décrit une stratégie d’« intimidation judiciaire » menée par Melania et son époux, accompagnée de leurs soutiens politiques, afin de “faire taire les voix critiques” à travers des actions dites SLAPP – ces poursuites coûteuses destinées à dissuader la critique publique.
Wolff affirme que ces initiatives créent “un climat de peur” contraire à l’esprit du Premier Amendement américain, garantissant la liberté de la presse. Il soutient également que ces menaces ont freiné ses futurs travaux d’écriture sur les affaires Epstein, Donald Trump et Melania Trump elle-même.
Des enjeux au-delà du différend personnel
Pour Wolff, la question dépasse son seul cas : elle met à l’épreuve la capacité des journalistes à interroger les figures du pouvoir sans craindre des représailles économiques ou judiciaires. Il demande à la justice de lui accorder le remboursement de ses frais légaux, ainsi que des dommages compensatoires et punitifs.
Si Melania Trump n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations, la démarche de Wolff s’inscrit dans un débat ancien aux États-Unis sur la protection du travail journalistique face aux poursuites dites abusives. L’issue de cette affaire pourrait influencer la manière dont les médias abordent, à l’avenir, les sujets sensibles touchant aux plus hautes sphères politiques.




J’ai du mal à comprendre. Ce n’est pas vraiment une lettre de menace. La dame explique qu’elle n’apprécie pas et que s’il persiste, il aura un procès aux fesses.
C’est même gentil de la part de Melania de le prévenir !
Après, il fait ce qu’il veut, il continue ou pas ! Mais intenter un procès pour « intimidation », c’est grotesque !
En Europe, tous les avocats font ce genre de chose. « Je vous demande de cesser, sinon je me verrais dans l’obligation de porter plainte … » Hyper classique !
Mais le Droit américain est « spécial ». A mon avis, le journaleux se fait un peu de pube pour pas cher !
Y a un gars qui dit avoir fait du droit sur ce forum mais je ne sais plus s’il est avocat ou plombier 😉