Le chanteur nigérian Korede Bello estime que la pauvreté demeure l’un des plus grands freins à la créativité et à l’innovation en Afrique. Dans une vidéo partagée sur Instagram, il a évoqué l’impossibilité pour de nombreux jeunes talentueux d’exprimer pleinement leur potentiel lorsqu’ils doivent avant tout se battre pour subvenir à leurs besoins essentiels. Selon lui, la créativité a besoin d’un minimum de stabilité pour s’épanouir.
Korede Bello souligne que la faim, le manque de ressources et l’incertitude quotidienne empêchent des millions de jeunes Africains de libérer leurs idées. Il affirme que beaucoup de personnes capables de transformer leur environnement se concentrent uniquement sur la survie. Pour lui, c’est seulement lorsque l’on cesse de lutter pour exister que l’on commence véritablement à vivre.
De la survie à la curiosité
L’artiste considère que la capacité d’apprendre et d’innover dépend directement des conditions de vie. Il rappelle que la curiosité intellectuelle est un privilège réservé à ceux qui ne sont pas accaparés par les urgences quotidiennes. En prenant l’exemple d’Elon Musk, il explique que des figures mondiales de la technologie ne pourraient pas se consacrer à leurs projets ambitieux si elles devaient s’inquiéter du paiement du loyer ou de leur prochain repas.
Korede Bello appelle les dirigeants et les acteurs économiques africains à repenser la place de la jeunesse dans les politiques de développement. Garantir un accès équitable à l’éducation, à la sécurité et aux ressources de base pourrait, selon lui, déclencher une véritable transformation du continent en matière d’innovation et de créativité.
Un artiste entre engagement et réflexion
Révélé par son titre « Godwin » en 2015, Korede Bello s’est imposé comme l’une des voix marquantes de la scène afropop nigériane. Signé chez Mavin Records, il s’est distingué par des chansons qui abordent la foi, la persévérance et les valeurs humaines. En parallèle de sa carrière musicale, il s’engage sur les questions sociales et éducatives, notamment auprès de la jeunesse.
Aujourd’hui, son discours dépasse le cadre artistique. À travers ses réflexions, il souligne une idée claire : sans conditions de vie décentes, la jeunesse africaine ne peut pas pleinement exploiter son potentiel créatif. Pour Korede Bello, soutenir l’innovation, c’est d’abord permettre de vivre, avant de rêver.




« la pauvreté tue l’innovation en Afrique »
Archi-faux comme excuse. Nous n’essayons même pas de donner naissance à une bonne idée, la mettre en pratique, et pourtant la pauvreté ne nous empêche pas de courir après les jolies fesses des belles nanas africaines.
Pauvres nous!
»…la pauvreté ne nous empêche pas de courir après les jolies fesses des belles nanas africaines…. »
Quel rapport avec l’ar ti cle ?
De ton Canada natal, le plaisir solitaire, seul devant ton clavier, est ta marque de fabrique n’est ce pas ?