Prétendue démission de députés LD au Bénin : Ce qu’il faut retenir

Une déclaration du parti Les Démocrates, rendue publique mardi 28 octobre à Cotonou, a alimenté de nombreuses interprétations sur les réseaux sociaux. Plusieurs publications ont laissé entendre que six députés du parti auraient annoncé leur démission. Mais le contenu de la déclaration, lue par l’ancien député Yves Patrick Djivoh et dont l’enregistrement audio a été consulté par votre journal ne contient aucune annonce de ce type.

Les parlementaires concernés — Chantale Adjovi, Élise Aihè, Léansou Do-Régo, Joël Godonou, Dénise Hounmenou et Akim Radji — ont pris part à cette déclaration pour réagir à l’invalidation du duo présenté par leur formation politique à la présidentielle de 2026. Leur message portait avant tout sur la situation du parti après cette décision et sur la nécessité de préserver la paix et la cohésion nationale.

Dans le texte lu à Cotonou et plus précisément à Nobila Hôtel, les élus ont estimé que le processus électoral venait d’atteindre un tournant décisif avec l’élimination du duo du parti Les Démocrates. Ils ont évoqué les difficultés internes et les rivalités de leadership, tout en pointant un climat politique défavorable. Pour eux, cette combinaison de facteurs a compromis la participation effective du parti à l’élection présidentielle.

Les députés ont également relayé le message de Me Renaud Agbodjo, ancien candidat du parti, qui a invité le peuple béninois à la paix, à l’unité et à la concorde. Il a appelé à un processus électoral apaisé et à une gouvernance fondée sur le dialogue. S’adressant au duo conduit par le ministre d’État Romuald Wadagni, il a insisté sur la responsabilité qui accompagne toute gestion du pouvoir d’État.

Les élus ont tenu à rappeler que le parti poursuivra ses actions dans le respect des règles républicaines. Ils ont souligné que l’engagement politique ne se résume pas à la conquête du pouvoir, mais s’exprime aussi par la défense continue des valeurs de liberté et de justice sociale. Les députés ont invité les militants à rester mobilisés et à renforcer la cohésion interne. Leur déclaration présentée à tort comme une démission collective, s’inscrit plutôt dans une volonté d’unité et de continuité du combat politique des Démocrates.

5 réflexions au sujet de “Prétendue démission de députés LD au Bénin : Ce qu’il faut retenir”

  1. Qu un magistrat détruise..l espoir d un peuple..est un scandale en soi..et une insécurité juridique collective..
    Il a agit sur commande..et il doit rendre compte..
    Éric houndete.. sodjinou..le magistrat et Saka lafia.. doivent être jugés..et ce sera bientôt..
    Un châtiment exemplaire et pédagogique..par pendaison.. pour ce félon de magistrats

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    • J’ai été victime de dysfonctionnements internes de mon parti . Dixit Agbodjo

      Ça en dit long sur la responsabilité de ce parti de merde qu’est LD.
      Mettre la responsabilité sur des magistrats, Saka Lafia et que sais-je encore ; prouve à suffisance que tu n’as aucune culture politique. Que ton bas niveau d’éducation n’est que la résultante de tes approximations ici .

      La connerie, c’est comme le judo, il faut utiliser la force de l’adversaire.

      Cherchez l’erreur

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  2. Parce que vous êtes le porte parole de ces gens-là ??? Croyez-vous que c’est en conférence de presse qu’ils annonceront une démission collective ???
    Ça se fera individuellement pour quitter la barque LD qui prend l’eau.
    C’est tout de même triste pour la démocratie dans notre pays. On se dirige sans s’en rendre compte vers un parti unique à la solde de Talon .
    Si on en arrive là aujourd’hui ; c’est par le pouvoir d’argent où la corruption a atteint son summum dans un pays au bord de l’explosion. Où la faim exigera bientôt une intervention du programme alimentaire mondial (PAM) pour soulager nos populations des villes et des campagnes.
    Pendant ce temps on clame sur tous les toits ( moi en premier pendant longtemps) que notre pays est en développement par la construction de bitumes au prix d’une dette abyssale.
    Les intellectuels de ce pays auront une lourde responsabilité devant l’histoire.
    Ce que je crois.

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    •  »Il n’est de puissance humaine que le temps ne finisse par éroder, puis anéantir. » Disait :
      Raysch De-Nachir

      Cherchez l’erreur

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      • Dites nous Me Jacques, que fessait yayi Boni quand il était président si ce n’est que du bitume. Il disait que la route du développement passe par le développement de la route

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