Tomahawk : Poutine promet de répondre avec force en cas de frappes

Le président russe Vladimir Poutine a de nouveau haussé le ton face aux USA, avertissant que toute frappe de missiles américains Tomahawk contre le territoire russe serait suivie d’une riposte « d’une intensité exceptionnelle ». Dans un message mêlant fermeté et appel au dialogue, le maître du Kremlin a tenu à rappeler que Moscou restait ouvert à la discussion avec les États-Unis, tout en traçant une ligne rouge qu’il juge infranchissable.

Poutine entre dialogue et dissuasion

Alors que la rencontre prévue entre Vladimir Poutine et Donald Trump à Budapest a été reportée, le président russe a réaffirmé sa volonté de maintenir un canal de communication avec son homologue américain. Selon lui, parler vaut toujours mieux que s’affronter. Mais derrière cet appel à la raison, le ton s’est durci lorsqu’il a évoqué la possibilité d’une attaque américaine. Poutine a averti que si des missiles Tomahawk — ces armes emblématiques de la puissance militaire américaine — venaient à frapper le sol russe, la réponse serait « très forte ». Cette mise en garde, plus qu’un simple avertissement diplomatique, sonne comme un rappel des lignes de fracture qui continuent de diviser les deux puissances nucléaires. Pour Moscou, la défense de son territoire reste un principe non négociable.

Les Tomahawk, symboles de la frappe rapide américaine

Les missiles Tomahawk, utilisés depuis les années 1980, constituent l’un des outils de prédilection des États-Unis lors d’opérations militaires de précision. Capables de parcourir plus de 1 500 kilomètres à basse altitude tout en contournant les radars, ils peuvent être tirés depuis des navires ou des sous-marins. Leur efficacité a été démontrée lors de conflits comme ceux du Golfe, du Kosovo ou de la Syrie, où ils ont servi à neutraliser des cibles stratégiques sans engager directement des troupes au sol. C’est précisément cette capacité de frappe soudaine et à distance qui inquiète Moscou. Une salve de Tomahawk sur des installations russes, même accidentelle, pourrait être perçue comme un acte de guerre. D’où la mise en garde de Poutine, qui cherche à prévenir tout calcul erroné pouvant déboucher sur un engrenage incontrôlable.

Entre fermeté et stratégie de communication

L’attitude du président russe s’inscrit dans une logique de dissuasion calibrée. En affichant à la fois une posture de fermeté et un discours de dialogue, il tente de rappeler à ses interlocuteurs que la Russie ne cédera ni à la pression militaire ni à l’intimidation politique. Cette double approche vise autant l’opinion publique russe que la communauté internationale, soucieuse d’éviter un nouvel épisode de tension extrême entre les deux géants nucléaires. Reste à savoir si Washington interprétera ce message comme une main tendue ou comme une menace à peine voilée. Dans tous les cas, les propos de Poutine traduisent la volonté du Kremlin de montrer qu’en matière de sécurité nationale, aucune concession n’est envisageable.

14 réflexions au sujet de “Tomahawk : Poutine promet de répondre avec force en cas de frappes”

  1. Il est temps pour nous Danhomènou de lancer nos oiseaux sorciers pour neutraliser Poutine….s’il voit nos hiboux, il va tomber évanoui

    Répondre
  2. « On sait que la Russie n’ arrive pas à vaincre l’ Ukraine depuis plus de 3 ans. »

    Ceux qui affirme que la Russie n’ arrive pas à vaincre l’ Ukraine depuis plus de 3 ans sont les mêmes que
    Ceux qui affirme que la Russie sera à Paris dans 3 ans
    (Macron, Barrot et tous les crétins qui ont zappé le cours de logique)

    Faut vous soigner, bande de bipolaires

    Répondre
  3. «Cette guerre sera gagnée sur le champ de bataille»
    Josep Borrell, 10 avril 2022

    « Nous sommes déterminés à vous aider à gagner sur le champ de bataille.  »
    Charles Michel, 19 janvier 2023

    «Avec leur indomptable courage, je ne doute pas que les Ukrainiens gagneront et expulseront les forces de Poutine »
    Boris Johnson, 24 février 2024

    « L’Ukraine doit gagner et reprendre tout son territoire »
    Merz, 21 janvier 2025

    «Gagner signifie également que l’Ukraine doit avoir une totale liberté de choisir ses alliances politiques et, si nécessaire, militaires».
    Merz, 23 février 2025

    QUELQUES MOIS PLUS TARD, tous ces guignols ont changé de discours :
    21 octobre 2025, déclaration commune du Président Zelensky, du Premier Ministre Starmer, du Chancelier Merz, du Président Macron, du Premier Ministre Meloni, du Premier Ministre Tusk, de la Présidente von der Leyen, du Président Costa, du Premier Ministre Støre, du Président Stubb, du Premier Ministre Frederiksen, du Premier Ministre Sánchez et du Premier Ministre Kristersson sur la paix pour l’Ukraine.

    « Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats devraient cesser immédiatement et que la ligne de contact actuelle devrait être le point de départ des négociations. »

    Ces guignols soutiennent fermement qu’ils ont été incapsbles d’aider l’Ukraine à battre la Russie et pleurnichent pour un cessez-le-feu … Sinon, l’Ukraine connaîtra un hiver froid et très sombre.

    Répondre
  4. On SAIT que les Russes ont une capacité nucléaire au moins équivalente à celle des USA
    On SAIT que les Russes ont des missiles hypersoniques que les systèmes occidentaux ne peuvent pas intercepter
    On SAIT que les Russes produisent environ 1.000 drones par jour
    On SAIT que les Russes sont capables de fabriquer 3.000 chars par an
    On SAIT que les Russes produisent plus d’obus que tous les pays de l’OTAN réunis
    On SAIT que les systèmes de guerre électroniques russes sont les meilleurs au monde

    ALORS POURQUOI est-ce qu’on continue à les PROVOQUER ? ? ?

    Répondre
    • On sait mais on ne sait pas … quand on voit des Macron, des Trumps etc, on est bien obligé de constater qu’ils ne copient pas tout.
      Quand on voit les photos de presse de Macron, on voit celle d’un gosse buté qui NE VEUT PAS SAVOIR ! Son cerveau REFUSE la réalité

      Répondre
      • Non … vaincre l’Ukraine, ça aurait pris 20 minutes si tel était le but !
        Le BUT de l’Opération Militaire Spéciale était d’obliger Zelensky à mettre en oeuvre les accords de Minsk, programme sur lequel il a été élu en 2019 (et qu’il n’a évidemment jamais eu l’intention de mettre en oeuvre).

        Les soldats russes se battent avec une main dans le dos parce que beaucoup de Russes ont de la famille en Ukraine et beaucoup d’Ukrainiens ont de la famille en Russie. C’est une guerre CIVILE et Poutine ne peut pas se permettre de taper dans le tas comme cela se passe à Gaza.

        Répondre
        • Il faut bien comprendre que les Russes ne sont pas en guerre ni en économie de guerre. Seulement 15% de leur budget est consacré à l’Ukraine. Pour le reste, la vie en Russie est normale.

          Des blogueurs US comme Scott Ritter et Larry Johnson viennent de rentrer aux USA après avoir passé une semaine à Moscou. Ils se plaignaient des embouteillages moscovites parce que les gens rentraient du boulot (avec de l’essence dans le réservoir) à 17:00 … leurs vidéos sont en ligne sur Utube.

          Répondre
  5. Les RUSSES en ont marre de la bêtise de tous ces cinglés. Il ne veulent pas d’un conflit généralisé et ils l’ont montré. En réponse, tous ces crétins de cour d’école ont dit : « Vous avez vu à quel point ils sont faibles, ils n’osent pas même pas répondre à nos provocations ! »

    Bande de tarés ! A force de provoquer l’Ours, ils vont finir par se prendre un coup de patte qui va les étaler pour le compte … et ils sont encore capable de venir jouer les victimes.

    Répondre
  6. Capables de parcourir plus de 1 500 kilomètres à basse altitude tout en contournant les radars, ils DOIVENT être tirés depuis des navires ou des sous-marins. Leur efficacité a été REMISE EN QUESTION lors de conflits comme ceux du Golfe, du Kosovo ou de la Syrie QUI EN ONT ABATTU la plupart

    CE N’EST PAS cette capacité de frappe soudaine et à distance qui inquiète Moscou. Ce qui énerve Moscou, c’est que ces missiles seront tirés par des AMERICAINS alors que ceux-ci ne sont officiellement pas en guerre. De plus, ces missiles portent possiblement des ogives NUCLEAIRES

    ARRETEZ d’ECRIRE DES C0NN€RI€S !

    Répondre
    • C’est la bêtise de tous ces gens qui anéantira l’Humanité et la presse occidentale aura une grosse part de responsabilité

      Répondre

Laisser un commentaire