Au Bénin, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a suspendu provisoirement les inscriptions en thèse et les soutenances de doctorat dans quatre écoles doctorales des universités publiques pour le compte de l’année académique 2025-2026. Cette mesure, selon la correspondance, fait suite à plusieurs plaintes relatives au fonctionnement de certaines écoles doctorales.
À l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), trois écoles doctorales sont directement concernées. L’École doctorale des Sciences Économiques et de Gestion (Ed-Seg), l’École doctorale Pluridisciplinaire Espaces, Cultures et Développement (Edp-Ecd) et l’École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et Administratives (Ed-Sjpa). Le ministère a par ailleurs demandé aux responsables de ces écoles de transmettre, au plus tard le 17 octobre 2025, le point des soutenances en instance. Le directeur de l’École doctorale « Espaces, Cultures et Développement », le professeur Placide Cledjo, à travers une note interne, a invité les responsables de formations doctorales à informer les enseignants et à veiller au respect strict de la mesure. Une école doctorale de l’Université de Parakou serait également concernée par cette suspension. Cette décision, bien que temporaire, relance les débats sur la gouvernance académique et la qualité de la formation doctorale au Bénin, dans un contexte où les universités publiques cherchent à renforcer leurs standards de recherche et de supervision scientifique.




Le ministère prend dorénavant en considération ce que nous dénoncions ici et qui ne fait pas honneur à notre pays. Qui met un doute certain sur les diplômes obtenus dans notre pays.
On distribue à tout va Licence , Masters et Doctorat dans notre pays pour des niveaux de connaissances au rabais. Aussi ; la remise en cause de la qualité de la formation dans nos universités publiques et privées devrait être de mise ainsi que la formation des formateurs. Des étudiants en masters de droit qui n’arrivent pas à faire la distinction entre droit privé et droit public dans notre pays. La déliquescence de l’enseignement universitaire a atteint un point culminant. Tout se monnaye dans le canapé ou en espèces sonnantes et trébuchantes. Un véritable désert de compétences.
Cherchez l’erreur.