Selon RTL, Emmanuel Macron aurait pris la décision de s’éloigner des affaires intérieures, suscitant des tensions inédites au sein de sa majorité. À Paris, plusieurs députés expriment leur mécontentement face à ce choix, estimant que le chef de l’État privilégie les engagements internationaux au détriment des dossiers nationaux. Cette décision intervient dans un moment de controverse autour de la réforme des retraites, qui divise profondément l’exécutif. L’enjeu majeur reste la cohésion de la majorité et la capacité du gouvernement à poursuivre ses réformes malgré les dissensions internes.
Macron s’éloigne volontairement de la scène nationale
Le président français Emmanuel Macron semble avoir opté pour une certaine distance vis-à-vis des affaires françaises, concentrant ses efforts sur ses déplacements internationaux. Selon plusieurs parlementaires de sa majorité, cette démarche découlerait de critiques répétées de certains élus sur ses interventions publiques, en particulier sur la réforme des retraites. Certains députés considèrent que le président agit désormais selon ses propres priorités, choisissant de ne pas s’impliquer directement dans les débats intérieurs qui génèrent des tensions.
Pour de nombreux élus macronistes, cette attitude est source de frustration. Ils estiment que les messages du président sont parfois envoyés depuis l’étranger, et qu’il reste discret sur ces mêmes sujets lorsqu’il est en France. D’après RTL, un député a souligné que cette stratégie est perçue comme une façon de se protéger des critiques internes. Un ministre a, pour sa part, confié au Parisien qu’il aurait été préférable que le président laisse la parole au Premier ministre, en regrettant la contradiction apparente avec la ligne gouvernementale.
Cette posture montre que Macron cherche à préserver sa liberté d’action tout en limitant les frictions au sein de sa majorité. Elle reflète également le malaise croissant parmi les élus, qui s’interrogent sur la cohésion et la capacité du gouvernement à porter ses réformes clés dans les prochains mois.
Les réformes et les divisions internes au cœur du malaise
Le choix du président s’insère dans une situation de tensions persistantes autour de la réforme des retraites. En octobre, lors d’un déplacement à l’étranger, Emmanuel Macron a affirmé que la réforme des retraites ne serait ni abrogée ni suspendue, mais simplement décalée dans le temps, contredisant indirectement le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui avait annoncé une suspension temporaire de certaines mesures, notamment le relèvement de l’âge légal et l’allongement de la durée de cotisation. Cette intervention a provoqué un profond désaccord parmi certains ministres et députés, qui jugent que la majorité aurait gagné à présenter un front uni sur ce dossier sensible.
Depuis plusieurs mois, la majorité présidentielle connaît de fortes tensions : motions de censure, critiques internes sur les réformes et certains ministres refusant de rester en poste témoignent de la fragilité du gouvernement. La réforme des retraites et le recul sur le gel des pensions accentuent ce climat. Ainsi, l’éloignement volontaire du président Macron renforce les doutes sur l’unité de la majorité et la capacité du gouvernement à faire adopter ses réformes phares.
Parallèlement, la situation pourrait profiter aux partis d’opposition, qui observent ces tensions avec intérêt. Les désaccords internes offrent une occasion de renforcer leur influence et de montrer les divisions au sein de l’exécutif. Les prochains mois seront donc déterminants pour Macron, qui devra trouver un équilibre entre affirmation de son autorité et maintien de la cohésion parlementaire.




Mais qu’il explose et qu’on en parle plus de ce ramassis de bobos gauche caviard