Le Maghreb avance à reculons. Alors que l’Afrique cherche à renforcer ses échanges internes et à parler d’une seule voix sur la scène économique mondiale, le Maroc et l’Algérie s’enferment dans un face-à-face politique qui étouffe les ambitions régionales. Entre les frontières fermées, les discours antagonistes et les occasions manquées, la région se prive de milliards de dollars de croissance chaque année. Les rapports de la Banque mondiale et du FMI rapportés par Bladi.net montrent le manque à gagner pour le Maghreb.
Une fracture politique aux lourdes conséquences économiques
Depuis des décennies, la rivalité entre Rabat et Alger dépasse la simple question diplomatique. Elle trouve ses racines dans le différend autour du Sahara occidental, dossier explosif qui a empoisonné les relations bilatérales et gelé toute tentative d’union maghrébine. À cette querelle politique s’ajoutent des visions divergentes du rôle à jouer dans la région. D’un côté, le Maroc mise sur l’ouverture économique et l’investissement à long terme ; de l’autre, l’Algérie s’appuie sur sa rente énergétique et une diplomatie plus défensive. Résultat : les deux poids lourds du Maghreb tirent chacun de leur côté, laissant la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dans une zone grise d’attente et d’incertitude.
Cette fracture ne se limite pas au plan diplomatique. Elle asphyxie littéralement l’économie régionale. Selon le FMI, à peine 5 % du commerce total des pays du Maghreb se fait entre eux — un chiffre dérisoire pour des nations si proches géographiquement et culturellement. La Banque mondiale ajoute que les camions marocains contournent des milliers de kilomètres pour atteindre les marchés algériens via la Méditerranée. Ainsi, les entreprises des deux côtés de la frontière multiplient les pertes liées à l’absence d’infrastructures et de coopération.
Une union économique bloquée aux portes du potentiel
Les économistes du FMI et de la banque mondiale sont unanimes. Le Maghreb pourrait être une locomotive économique s’il parvenait à dépasser ses querelles internes. Une Union économique regroupant le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie permettrait d’harmoniser les investissements, de fluidifier les échanges et de renforcer la compétitivité régionale. D’après la Banque africaine de développement, cette non-intégration coûte chaque année entre un et trois points de croissance — un manque à gagner colossal pour des économies en quête de stabilité.
Les complémentarités entre les pays sont pourtant évidentes. L’Algérie et la Libye disposent d’une demande interne et d’un pouvoir d’achat conséquents, capables de soutenir la consommation régionale. Le Maroc, lui, possède une offre industrielle et agricole compétitive qui pourrait alimenter ces marchés. Ensemble, ces atouts formeraient une chaîne économique complète, apte à rivaliser avec d’autres blocs régionaux africains comme la CEDEAO ou la SADC. Mais à défaut de passer du discours à l’action, les capitales maghrébines continuent de gaspiller un potentiel commun comparable à un moteur de voiture laissé à tourner au ralenti, faute de coordination entre ses pistons.
L’absence d’intégration n’affecte pas seulement les indicateurs macroéconomiques : elle freine aussi les dynamiques sociales et entrepreneuriales. Les jeunes startups, qui pourraient se développer à l’échelle régionale, se heurtent à des barrières administratives et politiques absurdes. Les étudiants, chercheurs et artisans voient leur horizon se réduire à des frontières qu’aucun train ne traverse.




Le problème c est que le Maroc est un pays expansioniste. Il n a reconnu l indépendance de la Mauritanie qu en 1969. Il a attaqué l Algérie en 1963 pour prendre Tindouf et Bechar qu il aurait dû arracher à la France bien avant s il considérait que ces 2 villes étaient marocaines. Enfin il a colonisé le Sahara occidentale. Le Maroc est une menace pour le Maghreb avec l arrivée des israéliens avec une base militaire à 30 km des frontières algériennes. Également le Maroc est un poison pour la région car c est le plus grand producteur du monde de la drogue qui lui rapporte 24 milliards de dollars annuellement selon l onu. Hassen2 a intégré la drogue comme une arme stratégique contre l Algérie visant la destruction de la société algerienne. Déjà avec des frontières fermées des tonnes de drogues sont saisies chaque semaine en Algérie. Le Maroc n apporte que les malheurs à la région. Le secteur industriel évolue en flèche en Algérie et en Tunisie. Le tourisme c est la Tunisie qui trône sur le Maghreb.