La proclamation de la victoire de Samia Suluhu Hassan a été suivie de manifestations qui ont rapidement dégénéré dans plusieurs villes tanzaniennes. Des décès ont été rapportés au cours de ces rassemblements, nourrissant un climat tendu et provoquant des réactions au sein du pays et à l’extérieur.
Réélection contestée et violences
La commission électorale a annoncé la réélection de Samia Suluhu Hassan avec un score très élevé. Peu après, des foules sont descendues dans les rues de Dar es Salaam, Arusha ou encore Mwanza pour exprimer leur désaccord avec le déroulement du scrutin. Des affrontements avec les forces de sécurité ont été signalés, entraînant de nombreux morts selon l’opposition, tandis que des organisations internationales évoquent pour l’instant un bilan plus limité. Des arrestations ont également eu lieu et certaines sources mentionnent des coupures d’accès à Internet durant les rassemblements.
Les autorités assurent vouloir rétablir l’ordre. De son côté, l’opposition continue de contester les résultats et affirme que le vote ne reflète pas la volonté de l’électorat. Des observateurs extérieurs appellent à la retenue et à une clarification de la situation.
Comment Samia Suluhu Hassan est arrivée au pouvoir
Samia Suluhu Hassan dirige la Tanzanie depuis 2021, après avoir succédé à John Magufuli, décédé alors qu’il était en fonction. Elle était sa vice-présidente et a assuré la continuité du gouvernement. Cette réélection devait consolider sa légitimité électorale, mais la contestation actuelle pourrait influencer la manière dont son nouveau mandat commencera.
Premières réactions nationales et internationales
Au sein du pays, les réactions restent contrastées. Des partisans du Chama Cha Mapinduzi (CCM) saluent la réélection de leur dirigeante, tandis que des voix dissidentes appellent à un réexamen du processus électoral. À l’étranger, les premières réactions proviennent notamment d’organisations régionales et internationales qui invitent les autorités tanzaniennes à garantir les droits civiques et à faire la lumière sur les décès lors des manifestations. Certains acteurs internationaux pourraient demander une enquête indépendante si les informations sur les victimes se confirment.
La situation reste mouvante. Les prochains jours devraient montrer si un apaisement est possible ou si les contestations se prolongeront, avec un impact direct sur le début de ce nouveau mandat.




Violences politiques, violences religieuses beaucoup de choses se passent sur ce continent nommé Africa. Incroyable mais vrai.
La victoire d’un parti politique ne signifie pas que cette dernière demeurera éternellement au pouvoir, et certainement d’autres élections suivront. On prépare le terrain et revoir où on a échoué et réparer les erreurs commises.
Pour l’africain, c’est aujourd’hui ou jamais, on n’y pense qu’il y a un demain ou un lendemain. Nous sommes réduits au même niveau des bêtes, et certaines bêtes pensent mieux que nous.
La joie de vivre nous a abandonné.