Le mercredi 5 novembre, une tragédie a bouleversé la petite ville de Whitestown, près d’Indianapolis. Maria Florinda Ríos Pérez, une immigrée guatémaltèque de 32 ans et mère de quatre enfants, a été tuée par balle alors qu’elle se rendait à son travail de femme de ménage. D’après la police, elle et son mari se seraient simplement trompés de maison.
Le couple, employé par une entreprise de nettoyage, venait d’arriver dans un quartier résidentiel lorsqu’il s’est arrêté devant une habitation du lotissement Heritage. Maria aurait tenté d’ouvrir la porte à l’aide de ses clés avant d’être mortellement touchée à la tête. Son mari, impuissant, l’a vue s’effondrer dans ses bras avant l’arrivée des secours. Les agents, dépêchés sur les lieux après un appel au 911 signalant une « possible intrusion », ont constaté son décès malgré les tentatives de réanimation.
Le département de police métropolitaine de Whitestown a confirmé qu’il ne s’agissait ni d’un cambriolage ni d’une effraction. L’enquête a conclu à une erreur d’adresse et à un incident isolé. Les autorités locales ont appelé la population à ne pas propager d’informations non vérifiées tant que l’enquête reste en cours.
La famille de l’immigrante dévastée appelle à la justice
Pour les proches de la victime, le drame dépasse la simple erreur. Son frère, Rudy Ríos, a décrit une sœur « travailleuse et dévouée », qui ne représentait aucune menace. Il a rappelé qu’elle ne portait rien d’autre que ses clés lorsqu’elle a été abattue. La famille réclame désormais l’arrestation et la mise en accusation de la personne responsable.
Maria laisse derrière elle quatre enfants âgés d’un à dix-sept ans. Leur avenir reste incertain alors que la famille tente de comprendre comment une confusion aussi banale a pu se transformer en drame. Certains membres estiment que le climat actuel de méfiance envers les Latinos et les immigrés pourrait avoir contribué à la tragédie, sans qu’aucune preuve directe ne l’établisse à ce stade.




C’est une erreur mortelle de se tromper de maison aux états-unis.
C’est terrible!