Le contrat qui lie la société Benin Control à l’Etat est-il un contrat de droit privé ou un contrat administratif? La question qui divise les protagonistes de l’affaire Benin Control a été au cœur d’un entretien organisé par l’Ortb, le bien nommé, dans la nuit du dimanche de la Pentecôte.
Vincent FOLY
Et revoilà Sanogo pour consacrer la partition du Mali!
Dans notre édition d’hier mercredi 23 Mai, nous souhaitions que le putschiste Sanogo soit neutralisé. Nous n’avons aucune solution sur la manière dont on peut neutraliser un soldat qui porte une arme et se fait protéger par une garde rapprochée maniant des armes automatiques et des fusils d’assaut.
L’urgence de neutraliser le putschiste Sanogo
Les nouvelles qui nous arrivent du Mali, pays de grande tradition multiséculaire, ne sont pas bonnes. Dioncounda Traoré, le président intérimaire laborieusement installé par la Cedeao pour conduire une période de transition de douze mois, a été littéralement passé à tabac par des manifestants se réclamant de Sanogo.
A situation d’urgence, profil adapté
Que des Togolais refugiés aient pu vouloir abuser de l’hospitalité de leur pays hôte, la chose est possible et plausible.
CHRONIQUE DES TEMPS QUI TANGUENT: les signataires du contrat Pvi à la barre!
Le weekend a été riche en révélations et déclarations les unes plus fracassantes que les autres sur le dossier ultra sensible et délibérément controversé du programme dit de vérification des importations nouvelle génération plus connu sous son sigle,
Tels cadres, telle administration
Un type de cadres en cause pullulent depuis un moment dans les institutions et administrations de l’État du Bénin. Ils sont si intellectuels –tarés, dirait l’autre- qu’ils sont pour certains nantis du doctorat –diplôme au sommet de la hiérarchie des sciences. Ces cadres, on les croise un peu partout dans l’enseignement (les trois ordres), l’administration centrale de l’État et ailleurs où, on les voit aussi infiltrer la diplomatie béninoise, secteur sensible de la gouvernance d’État.
Sarkozy, Hollande : du pareil au même !
La France a un nouveau Président. Et, à chaque scrutin, en France, il se trouve toujours des gens bien intentionnés pour se demander ce que l’Afrique pourrait espérer du nouvel élu. Ainsi , apprend-on, l’élection de Hollande a provoqué un branle bas dans le landerneau politique de certains pays d’Afrique centrale où des opposants se sont pris à rêver d’un changement de cap des nouveaux dirigeants à l’égard de leurs pays. Pauvres de nous Africains !
Pour plus de peur que de mal!
L’antenne béninoise de l’Unicef, une institution internationale-et pas des moindres -officiant sur le territoire de la République du Bénin, et en charge notamment des questions de l’enfance- malheureuse ou bienheureuse-se serait fendue d’une plainte. L’institution a saisi récemment, indique-t-on, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac).
Chronique des temps qui tanguent : une saison d’anomie
A season of anomy, tel est le titre d’un des ouvrages phares du seul prix Nobel de littérature d’Afrique noire connue à ce jour, (l’Afrique du Sud exceptée), le Nigérian Wole Soyinka. Le terme «anomie» est un terme savant que le dictionnaire Le Robert définit comme «l’absence d’organisation sociale résultant de la disparition des normes communément acceptées». Tous ceux qui connaissent le Nigeria savent que le terme campe bien l’état proche du chaos de la société.
Chronique des temps qui tanguent* : l'intolérable dérive des institutions
La plupart des journaux parus vendredi dernier ont évoqué de manière anodine, comme si nous nous y étions déjà habitués et que cela allait de soi, la rencontre informelle organisée, la veille, par les présidents d’institutions de la République avec l’homme d’affaires Patrice Talon. Une rencontre qui aurait évoqué, entre autres, des dossiers brûlants de l’actualité nationale. Voici comment notre confrère, La presse du jour a planté le décor de ladite rencontre: «la rencontre rotative des présidents d’institutions du Bénin (sic) a eu lieu, hier jeudi, à la Haute Cour de justice à Porto-Novo.
En attendant la prospérité nationale partagée
La crise du monde syndical des trois ordres d’enseignement du Bénin, on peut l’affirmer d’autorité, n’épargne personne. A moins de ne pas être un national du pays. Car, si pour certains, leurs mômes sont au frais et à l’abri des remous sociaux que vit l’école publique -pour les avoir inscrits dans des académies internationales sur place ou à l’étranger- il est évident que pour tous, il y a de la famille, à côté, qui se plaint du blocage de la situation des enfants.
En finir avec les grèves à répétition!
On ne compte plus le nombre de rencontres formelles et informelles, le nombre de débats télévisés, le nombre de marches et sit-in organisés, ici et là, ces trois derniers mois pour résoudre la crise qui secoue l’école publique au Bénin. Avec à chaque fois les mêmes acteurs et quelques autres, les syndicalistes d’un côté, les ministres responsables des ordres d’enseignement en plus du Premier ministre, coordonnateur en chef de toutes les négociations. Sans compter les multiples rencontres initiées par le chef de l’Etat, lui-même, au palais de la présidence avec tel ou tel acteur, à l’exclusion d’autres.
Les enseignants ne sont pas «des douaniers»
Boni Yayi ne finira pas de nous étonner. Alors que tous les ministres, à l’exception de quelques uns sont en tournée d’explication dans ce qu’il est convenu d’appeler «le Bénin profond» pour «faire comprendre aux populations que les enseignants ont tort de poursuivre la grève», voilà que le président de la République, lui-même, son excellence le Docteur Thomas Boni Yayi en visite à Gogounou, (extrême nord du pays) déclare sur un ton traînant et un rien langoureux de prédicateur qu’il affectionne être tant: «les enseignants, je vous aime!».
Lot de consolation pour J.-M Ehouzou
On l’attendait à Abuja, au poste très envié de président de la Commission de la Cedeao, mais c’est à Genève qu’il a été «parachuté», pour ainsi dire, comme… représentant de l’Union Africaine. Jean-Marie Ehouzou, car c’est de lui qu’il s’agit, «servira de courroie de transmission (sic) entre l’Ua et les organisations du système des Nations Unies», selon un confrère, citant des sources diplomatiques. Le même journal précise que le poste de Genève est le plus important, dans le monde, après celui de New York. Et notre confrère d’applaudir, comme l’ensemble des canards qui ont relayé l’information pour s’extasier benoitement de la «grosse promotion» ainsi offerte à notre compatriote.
La Conférence Nationale… :22ans déjà !
19 au 28 février 1990-19 au 28 février2012 :22ans déjà que la fameuse Conférence dite des forces vives de la Nation a ouvert et clôturé ses travaux qui ont sonné le glas du régime honni du Prpb.Son président ,le truculent Prélat Isidore de Souza et quelques uns des membres du bureau ayant conduit les assises ne sont plus de ce monde. Il en est de même de certains de ces illustres participants comme les anciens présidents Justin Tomètin Ahomadégbé et Hubert Coutoucou Maga, le colonel putschiste Maurice Kouandété, l’ancien membre du Hcr puis président de la toute première Haac René Dossa, l’éminente avocate Grâce Adamon d’Ameida.
Erreurs de calculs
Les lampions se sont éteints sur le sommet de l’Union africaine (UA) à Cotonou, le premier de la vie politique béninoise, depuis les indépendances africaines proclamées de 1960. Au-delà des discussions engagées au cours de la rencontre organisée par Boni Yayi, sur son initiative personnelle, en sa qualité de nouveau président en exercice de l’Union, on retiendra que ceux des chefs d’Etat invités et venus dans la capitale économique béninoise, l’ont été dans l’informel. Statutairement, l’instance africaine ne prévoit pas ce type de cadre de concertation.
La conspiration du silence
Des sources avaient indiqué que Boni Yayi, le chef de l’État du Bénin, est préoccupé et embarrassé, depuis la mi-décembre 2011 où, un rapport lui a été transmis, au nom de son pays, par l’ambassadeur américain à Cotonou. Quatre semaines après, l’opinion la plus large aura eu la puce à l’oreille grâce à «La Nouvelle Tribune».
Quand les us et coutumes font et défont le développement
Avec la récente crise ayant opposé les syndicats nigérians au gouvernement de leur pays, la perturbation dans la chaine de production et de distribution du carburant vers les voisins de la sous-région aura eu un impact retentissant qui aggrave la flambée des prix. À la pompe comme le long des rues et trottoirs de nos villes et, surtout dans l’informel, le prix du carburant est devenu insupportable pour les consommateurs, notamment les gagne-petit.
Une présidence pour ratisser large
Notre pays et son président viennent d’être portés à la tête de l’Union Africaine dans un climat de vive tension entretenue autour de la succession de Jean Ping au poste de président de la Commission de l’Union Africaine. Une grande première depuis l’indépendance du Dahomey-Bénin en 1960, qu’il convient de saluer à juste titre. La présidence de l’Union Africaine, ce n’est pas rien, loin s’en faut! C’est d’abord et avant tout une place d’honneur parmi les grands pays de l’Afrique et même du monde…
Pourquoi nous avons changé de logo ?
30 octobre 2001-30 octobre 2011, voici dix ans que votre journal, La Nouvelle tribune paraît sans discontinuer, avec des fortunes diverses. En dix ans d’existence, nous avons changé deux fois de logo.
Des vacances pas comme les autres!
Les cloches de Noël vont bientôt tinter pour célébrer la venue de l’enfant Jésus que la communauté des humains attend avec beaucoup de ferveur. Notamment, les tout petits. Avec certitude, eux au moins, devraient être dans la fièvre de recevoir le gentil homme barbu (Papa Noël), au couvre-chef et aux mains pleines de cadeaux, celui qui vient annuellement leur distribuer des gâteries.
Droit dans le mur de l’illégalité flagrante
Tribunal d’exception cherchant à affirmer sa légalité sur le dos de la loi, la procédure de comparution des journalistes en «auditions publiques» devant les conseillers de la Haac est une initiative parfaitement illégale. Des arguments de droit qui résistent aux assauts liberticides ne manquent pas pour soutenir ce point de vue. On notera à l’arrivée que la mandature de la Haac initiatrice de l’opération et les actuels conseillers de l’institution qui l’ont ressuscitée tendent à faire reculer le pays sur le terrain du respect de la personne humaine et de la Constitution ou du droit tout court.
En finir avec le conseil de l’Entente !
«Le Conseil de l’Entente», vous connaissez? A cette question banale, on peut être sûr qu’il n’y aura pas beaucoup de gens de la génération des vingt à trente ans pour répondre par l’affirmative. Tellement «la vieille dame» s’est assoupie jusqu’à l’oubli de sa propre existence! «Tiens! Ce machin existe-il toujours?» Si on poursuit le sondage pour demander combien de pays il regroupe et à quoi il sert, très peu de sondés peuvent donner une réponse satisfaisante. Pourtant, ce regroupement d’Etats dont les présidents se sont réunis pour une dizaine d’heures, y compris le temps de route, celui de la cérémonie d’ouverture et de clôture des travaux, a déjà 52 ans d’existence.
Le Benin est de retour !
Ils sont cinq dont une femme sur les dix candidats présentés par le Bénin au dernier concours d’agrégation de droit, de sciences économiques et de gestion organisé par le Cames à Abidjan. Tous jeunes, moyenne d’âge 39 ans. Tous ou presque, nés dans les années 70 et entrés à l’université au début des années 90.
Retombée heureuse
A un universitaire, ami de la rédaction de votre quotidien, j’indiquais que la venue, une fois de plus, du Pape au Bénin était signe de bénédiction. A cet universitaire, enseignant de droit et catholique fervent de surcroit, qui ne semblait pas l’admettre, je réitère par écrit, noir sur blanc, mes mots prémonitoires d’espérance.
Le calvaire des clients de la Sbee
Quand on a vu, aux guichets de la Sbee (Société béninoise d’énergie électrique), agence centrale de Ganhi à Cotonou, ce que tout le monde voit avec plus d’acuité le weekend, on peut difficilement prendre le parti des travailleurs qui s’élèvent contre la suspension décrétée d’autorité, par le président de la République, des primes et indemnités dans les entreprises et offices de l’Etat. Et on a envie de souhaiter que très rapidement, l’entreprise soit privatisée pour que respect et considération dus soient accordés au client-consommateur.
L’insoutenable manque de tolérance!
Si on s’en tient aux nouvelles ébruitées mardi dernier, du Nigeria, la porte d’à côté, on se surprend à retenir et de s’étonner à noter que le comité des chefs d’État de la Cedeao a proposé, suivant des critères prédéfinis, le Bénin à la présidence de sa Commission et que le Burkina Faso, qui ne rentre pas dans ce dispositif légal, s’y opposer. Cette intolérance exprimée du Burkina Faso, il y a 72 heures au sommet d’Abuja, à l’égard de son voisin, se justifie seulement quant au principe selon lequel «les États n’ont que des intérêts. Pas d’amis».
Le ministre Kérékou avait eu raison d’Aplogan
La décision du Tribunal arbitral du Sport (TAS) tant attendue de tous les acteurs intéressés ou non par la crise d’agonie qui secoue la Fédération béninoise de Football (FBF), depuis décembre 2010, avec pour impact la suspension de toutes les activités footballistiques, a été finalement rendue. Les positions antagonistes devraient donc pouvoir se cristalliser autour du droit qui a été ainsi dit.
La drôle de négociation
De longs mois, semaines ou jours durant, le gouvernement béninois, par ses officiels interposés et les travailleurs de l’administration publique, par le biais de leurs représentants dument mandatés, se sont mis autour d’une table. A se regarder, non en chiens de faïence, mais droit dans les yeux, à discuter.
Fin de mission pour le Proconsul de France
Les images du dîner d’adieu offert par Boni Yayi à l’ambassadeur de France en fin de mission largement diffusées par la télévision nationale de service public (l’Ortb) sont parlantes. Nassirou Arifari Bako, le nouveau chef de notre diplomatie qui n’arrive pas encore à rentrer dans le rôle qu’avait magistralement campé Jean-Marie Ehouzou, son prédécesseur, était perdu dans la salle du banquet tout comme le Premier ministre en bras de chemise, style Mandela, pendant que l’ambassadeur et son épouse trônaient à la table d’honneur du chef de l’Etat.
Un chef visiblement seul!
Le récent appel du chef de l’État aux militaires –à qui il a pu demander de se mêler du fonctionnement de l’administration publique, en lieu et place des fonctionnaires attitrés à radier- sonne comme faux dans un paysage où, depuis vingt ans et plus, tous les corps de la communauté nationale se sont engagés à «se régler les comptes» par voie légale.
Can 2012 ou le rêve brisé des Ecureuils
Il faut être assez naïf pour croire que, même sur leurs installations, les Ecureuils auraient pu -si fragiles qu’ils sont- inquiéter les Ivoiriens. Au nom révélateur de cet animal aux pattes et aux trompes robustes, capable de terrasser le baobab dans la savane, les «Eléphants» de la Côte-d’Ivoire ont fait la leçon de discipline et de sagesse, non pas aux joueurs de l’équipe nationale béninoise, directement, mais à leurs dirigeants à divers niveaux.
Grandeurs et misères du poste ministériel
Comment devient-on ministre au Bénin? La question vaut la peine d’être posée au regard de l’actualité brûlante de ces derniers jours, où des jours et des semaines durant, les canards ont rivalisé d’imagination pour supputer sur les chances des uns et des autres de faire partie ou non de l’équipe définitive que retiendra le patron du Palais de la Marina. Pour notre part, à «La Nouvelle Tribune», nous nous sommes toujours efforcés de nous mettre à l’écart d’un exercice qui s’apparente plutôt à de la manipulation si ce n’est pas carrément de la désinformation.
Plaidoyer contre un parlement godillot
Disons-le d’emblée: les législatives de samedi prochain seront décisives pour l’avenir du processus démocratique en cours dans notre pays, depuis l’historique conférence Nationale de février 1990. Elles surviennent en effet au lendemain d’une élection présidentielle historique, la plus controversée du Renouveau démocratique et, qui s’est terminée comme chacun le sait, par un résultat inédit dans les annales électorales de ce pays: le fameux K.O au premier tour.
Lourdeur administrative ou désinvolture?
A la lecture de la décision de la Cour constitutionnelle sur l’affaire d’escroquerie impliquant le désormais ex-honorable député de l’opposition, Désiré Vodonou, on ne manque pas de s’exclamer: quel gâchis!
Des Béninois entièrement à part
Petite bande de terre en forme de poing levé et au pied enfoui dans l’eau salée de l’océan Atlantique, le Bénin est incontestablement un pays pluriethnique. Les statistiques annoncent plus d’une soixantaine de parlers jalonnant son univers sociolinguistique. De par son statut de république indépendante revêtue de l’acte de reconnaissance de la communauté des nations au plan international et ce, depuis le 1er août 1960, elle est certainement devenue «une et indivisible».
Le vœu d’une démocratie non dévoyée
L’opposition politique organisée, s’il en existe au Bénin, a plus que jamais besoin de travailler dur. Impérativement, pour conquérir le dernier bastion de l’animation de la vie sociopolitique nationale qui lui reste. Les législatives prochaines lui en donnent l’occasion. En fin de course, elle devrait avoir pris d’assaut l’Assemblée nationale en s’arrogeant l’essentiel des sièges qui lui confèrerait la majorité absolue, histoire de nous préserver des risques d’une caporalisation des libertés fondamentales.
Editorial: l’équation à résoudre
«Investiture du président de la République: Porto-Novo dans l’attente du 6 avril», avait titré, il y a 72 heures, le quotidien du service public, La Nation. Et point n’est besoin de se rendre sur les lieux de l’événement, ce mercredi, pour comprendre le sens de l’attente dont il s’agit: le boycott systématique des populations de la capitale politique.
Journalistes et conseillers torturés…
Tout le monde a vu, en direct à la télévision nationale, ce qui s’est passé à la Cour constitutionnelle, la nuit du mardi 29 à mercredi 30 mars 2011, lors de la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle organisée au Bénin, deux semaines plus tôt. Ce que les téléspectateurs ont surtout vu, c’est la torture physique à laquelle le président de la Cour, Me Robert Dossou, a lui-même choisi de se soumettre. Car, avait-il besoin de débiter, entièrement, un si long texte -46 pages dactylographiés-, lequel est écrit dans un style peu ordinaire, celui des hommes de droit? Pendant des heures. Environ quatre tours d’horloge! Simplement extraordinaire.
De l'eau au moulin de la contestation citoyenne
C’est dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 mars que nous avons revu Joseph Gnonlonfoun pour la dernière fois, avant son annonce des grandes tendances du scrutin présidentiel. A l’issue de notre entretien et, une fois sur le chemin du retour, je n’ai pas manqué de partager avec mon confrère et directeur de la publication, Vincent Foly, la frayeur et l’ahurissement qui m’ont animé et qui continuaient d’animer mon corps et d’occuper ma pensée. «Crois-tu qu’il nous a révélé ce que nous avions si bien entendu et filmé de lui, en étant serein?», ai-je demandé à Vincent.