Le Bénin s’humilie en Allemagne

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En dépit des nombreux cris de détresse lancés ça et là, les autorités en charge du football continuent de faire à leur tête. L’Etat lui, toujours laxiste et complice, ne fait rien. Ce jour donc, et si tout va bien, les professionnels béninois jouent un match amical, qu’on ne saurait oser qualifier d’international, contre une sélection des étudiants allemands.

Alors qu’au départ, il était prévu que les Ecureuils rencontrent l’équipe olympique allemande ou une formation de la première division de ce pays. Le palliatif de ce jour constitue alors une humiliation pour les professionnels béninois et pour le Bénin. Les responsabilités ? Autant les situer tout de suite. Mais que l’on se tienne tranquille, elle n’est nullement du côté de Reinhardt Fabisch, le sélectionneur national, mais elles incombent intégralement au Ministère et surtout à la Fédération béninoise de football.

En effet, le coach allemand a eu à jouer sa partition en mettant à la disposition des dirigeants un plan de préparation. Il revenait à ces derniers de le valider à temps et après de prendre les dispositions administratives nécessaires pour qu’il puisse être mis en œuvre. Cela sous-entend qu’il revenait au ministère ou à la Fédération d’entrer en contact avec leurs institutions sœurs, ou à tout le moins, avec les responsables des équipes concernées pour mener les négociations appropriées. Le sélectionneur, dans ces conditions, ne devrait servir que d’éclaireur ou de facilitateur. Puisqu’il a déjà joué sa partition en confectionnant à temps son plan de préparation. Cette situation déplorable amène à se poser la question de savoir de quoi ok s’occupent finalement la Fédération, et dans une certaine mesure, les responsables chargés du football au ministère des Sports ? Puisqu’apparemment, aucune activité ne les occupe. Le championnat national étant improbable, et le Bénin ayant entamé, du fait de leur irresponsabilité, la signature de la série des forfaits attendus, après qu’ils engagé sur un coup de tête des équipes inexistantes dans diverses compétions statutaires de la Caf.

Le comble, c’est le silence et l’immobilisme de l’Etat qui visiblement ne semble pas avoir mis au programme de son émergence, le football. Quel pays peut-il tendre aujourd’hui vers une réelle émergence sans avoir inscrit en bonne place le sport, et en particulier le football ?

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Alain C. Assogba

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