Au tribunal, Guerlain regrette son imbécilité sur les nègres

 "La première partie de ma phrase est une phrase que j'ai entendue toute ma jeunesse quand je travaillais dans le jardin de mon grand-père. Je suis d'une autre génération et c'était une expression courante à l'époque (…) Quant à l'autre phrase, c'est une imbécillité de ma part, J'ai voulu faire rigoler la journaliste et je le regrette, J'ai été tout sauf raciste". Telle est en substance la principale déclaration de l'ex-patron de la maison Guerlain.

Publicité

Il a aussi fait mention d'une relation, "plus qu'amicale" entretenue avec une femme lors d'un séjour au Togo, pour justifier le fait qu'il était "tout sauf raciste". Le jugement est attendu pour le 29 mars. 

Réactions en chaîne après la déclaration

On se rappelle que la déclaration de l'homme d'affaire avait provoqué la colère d'associations, de journalistes et aussi d'activistes noirs un peu partout dans le monde. Le leader d'un collectif de syndicats antillais, Elie Domota avait déclaré à cet effet:

Publicité

«Ces atteintes à la dignité se multiplient à tous les niveaux, dans les stades, au travail, dans la vie quotidienne. Sans réaction, la banalisation de ces actes laisseront la porte ouverte à toutes les dérives comme cela s'est déjà produit en France et ailleurs»

Mais la réaction la plus virulente est celle de la journaliste Audrey Pulvar qui lui a consacré une mini-chronique sur les ondes de la radio France inter. (Ci-dessous)

{dailymotion}xf9yue{/dailymotion}

La maison Guerlain préoccupée par la polémique avait alors affirmé que «Jean-Paul Guerlain, âgé de 73 ans, n'est plus actionnaire de Guerlain depuis 1996. Il n'en est plus le salarié depuis 2002». Le collectif anti-negrophobie composé d'activistes français et américains avait été approché pour éteindre la polémique, avec à la clé, la promesse d'une mise à l'écart de J. Guerlain. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité