Pour une sortie définitive des crises cycliques à la Fédération béninoise de football, Georges Amlon a fait quelques propositions. C’était à la faveur d’une conférence tenue vendredi dernier à la maison des médias « Thomas Megnanssan»
La maison des médias «Thomas Megnassan» a servi de cadre, samedi dernier, à une conférence sur la crise actuelle qui dure et perdure dans le football béninois. Pour éviter de remuer le couteau dans la plaie, Georges Amlon, journaliste et chroniqueur sportif à la radio national, a relevé que la crise n’est pas seulement l’apanage du seul sport roi. De plus, elle est cyclique au niveau de la Fédération béninoise de Football (Fbf). Mais la particularité de la présente crise est que les différents protagonistes sont allés trop loin dans les prises de position. Et cette cristallisation de chacun camp a été entretenue par la presse, selon le conférencier. Le conférencier souligne que «dès lors que les dirigeants sont prêts à geler les activités d’une Fédération, il y a un problème. Il est donc important de retrouver les valeurs premières qui doivent s’imposer à tous. Cependant, toutes les dissensions devraient s’apaiser du moment où les instances internationales et le gouvernement se sont prononcés. Alors il constate que quelle que soit la fédération, «les crises nous éloignent, mettent à mal les objectifs premiers de cette fédération ou association sportive». Une fédération de part son organisation, sa structuration, devient une institution qui fait des planifications à long terme et quelle que soit l’équipe dirigeante, elle doit suivre les grandes lignes de ce planning. Loin de se cloîtrer dans le football, le chroniqueur sportif a expliqué qu’il faille revoir l’ensemble de la pratique sportive au Bénin. Il urge de faire les états généraux du sport qui doivent être un travail de plusieurs semaines et non une retrouvaille pour valider les travaux des autres. Le retour du sport dans les écoles en réaménageant les calendriers scolaires est primordial. Aussi une restructuration des différentes fédérations doit être prospectée. Mais Amlon a fait remarquer qu’à la base des différentes crises, il y a le problème de leadership. Pour cela, il souhaite qu’on pense plus à financer les autres disciplines sportives au détriment du football pour réduire la dimension des crises. Car, «ce n’est pas en nourrissant notre enfant à coup de millions qu’il grandira du jour au lendemain». Plus que d’argent, le sport en général et le football en particulier ont besoin du temps, le temps qu’on consacre à la formation. C’est pourquoi «il faut des championnats au niveau de toutes les catégories d’âge», et ceci dans toutes les disciplines. Un intérêt particulier doit être porté sur les montants alloués réellement à la jeunesse, aux sports et aux loisirs. Aussi, il va valoir revoir le principe de rémunérations des dirigeants censés être des bénévoles. Car, on conçoit mal le fait que les joueurs viennent en équipe nationale et repartent avec des millions au moment où ceux qui ont fait tout le travail n’ont rien.
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