Que de gâchis !
Le Bénin a perdu en février 2010 l’un des meilleurs entraineurs que les Ecureuils du Bénin ont eu. Michel Dussuyer désormais actuel sélectionneur national du Syli National de la Guinée Conakry avec qu’il est en train de faire un excellent travail. Son limogeage de la tête des Ecureuils du Bénin, au lendemain de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Angola 2010, est toujours mal ressenti par les Béninois. Michel Dussuyer, à la veille de chaque match officiel, annonce plus de deux mois à l’ avance sa feuille de route. Après, il fait un tour dans les pays où évoluaient les joueurs professionnel et partait aussi à la découverte de nouveaux pour renforcer certains compartiments de l’équipe nationale. Dès son retour à Cotonou, il rend publique sa liste et organise une conférence de presse pour donner des explications sur ses choix . C’est quelqu’un qui est ouvert aux journalistes sportifs et critiques construites de ces derniers. Il ne fuit pas la presse comme le fait allègrement Manuel Amoros. Son bureau est toujours ouvert à toute personne qui désire avoir des informations sur tel ou tel joueur. De plus, Dussuyrer est quelqu’un qui protège ses joueurs et leur fait confiance. Il est rigoureux sur le plan disciplinaire. Il aime prendre des risques pendant les rencontres de grande envergure. C’est lui qui a découvert Mohamed Aoudou. Il l’a lancé contre les Black Stars du Ghana, au stade de l’amitié de Kouhounou lors des éliminatoires de La Coupe d’Afrique des Nations (Can) Angola 2010. A peine qu’il ait entré sur le terrain, il a marqué le seul but de la rencontre. La victoire de la sélection nationale du Bénin contre les coéquipiers de Michael Essien a ouvert au Bénin la porte de la Can 2010. Depuis la sortie fracassante de Aoudou contre le Ghana, il est devenu, depuis ce moment, un joueur important dans le dispositif de Dussuyer. Alors qu’attend donc Manuel Amoros pour emboîter les pas Michel Dussuyer ?
Laisser un commentaire