Algérie : la virginité, une affaire de la police

C’est un phénomène en augmentation que pointe du doigt depuis quelques temps les quotidiens algériens tels que Al Watan ou l’Expression : la police Algérienne devient une police des mœurs.

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 Au risque de se retrouver à l’hôpital pour un examen de l’hymen,  il est de plus en plus déconseillé aux  jeunes algériennes de se balader en pleine rue en compagnie de leur petit ami. Les filles sont interpellées par la police et amenées de force pour un examen chez le  gynécologue. Examen qui permettra d’établir à la sortie un procès verbal sur lequel peut être mentionné « attentat à la pudeur » selon que la fille soit vierge ou non. 

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Cette attitude de la police algérienne est fortement fustigée par la société civile. En effet aucune loi ne permet à la police de procéder à de telles interpellations en l’absence de viol et de plainte déposée. Le ministre de l’intérieur du pays fut récemment interpellé à ce sujet. Malgré son embarras manifeste devant cette situation, cette pratique est en recrudescence. 

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