Après bientôt deux années à la tête du sport béninois : Didier Aplogan pense qu’un chemin a été parcouru

Dans moins de deux mois, Didier Aplogan va boucler deux années à la tête du ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs ; dans un entretien accordé à nos confrères de la télévision nationale, il fait un bref bilan de ses activités.

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Il n’a pas attendu les deux années d’exercice pour faire un bilan de son séjour à la tête du ministère des sports et se projeter dans l’avenir, s’il est toujours au poste. Didier Aplogan Djibodé précise d’entrée : «Pendant ces deux ans (dans moins de mois) j’ai reçu beaucoup de coups. Je ne sais pas s’il y a beaucoup de ministres qui ont reçu les coups que j’ai reçus». Il explique que ces deux années ont été obstruées, en grande partie, par une crise dans le sport roi, le football, qui a suffisamment dérangé le travail qu’il envisageait de faire. Mais, cette crise est en train de tirer vers sa fin et «on espère pouvoir un jour se regarder en face, se dire la vérité et rejouer vraiment au football». Malgré cette crise, les Fédérations, son équipe et lui, ont essayé de faire autrement les choses, de pencher la balance du côté de la formation. «Nous avons donc donné la priorité à la formation au plan formel», relève le ministre. C’est cela qui a abouti à l’instauration des classes sportives dont une évaluation s’est faite le week-end dernier. Pour lui, ces classes sportives «ce n’est pas seulement le football, c’est aussi le handball, c’est aussi le volleyball.» Cette année,  «nous ajoutons le basketball et, dans une moindre mesure, l’athlétisme et la natation».

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Au niveau des centres de formation, «dès qu’on a lancé l’appel pour la formation, les Béninois l’ont entendu». Et le ministre assure que beaucoup d’initiatives ont été prises. Actuellement, sur initiative du Président, on est en train de mettre en place un projet de lycée de sport, une espèce de centre de formation publique qui prend progressivement corps. Selon Didier Aplogan, il y a beaucoup de projets sur le plan de la formation qui sont en route et qui sont concrets. En tout cas, pour ces deux ans, «je pense qu’on a parcouru un chemin. On a au moins un état des lieux», confie le ministre avant d’ajouter : « on sait où nous en sommes et nous sommes justement en train de travailler sur où nous voulons aller».

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